ABSTRACT. The skeletal remains of an adult Sadlermiut woman with obvious trauma to her cranial and post-cranial skeleton were excavated from Native Point (KkHh-1), Southampton Island, Nunavut, in 1954. In order to determine the possible cause of this damage, we first documented the skeletal injuries using traditional bioarchaeological techniques. We then created a three-dimensional model of the cranium and mandible to permit better visualization and analysis of the cranial lesions, some of which were obscured by post-depositional weathering. This model was imported into a virtual environment in order to compare the lesions with the craniodental structure of four Arctic carnivore species available as digital models through the Virtual Zooarchaeology of the Arctic Project (VZAP), an online comparative faunal collection. We eliminated all but the polar bear (Ursus maritimus) using this process, which suggested that an individual of this species was responsible for the skeletal trauma. We further identified a minimum number of "bites" on the cranium, some with overlapping lesions, which suggested a possible attack sequence. Use of a virtual environment and an online comparative collection were critical to this process and represent a new technique for evaluating past skeletal trauma and its causes.Key words: Sadlermiut, skeletal trauma, polar bear (Ursus maritimus), Virtual Zooarchaeology of the Arctic Project (VZAP), digital technology, virtual technology RÉSUMÉ. En 1954, lors de travaux archéologiques sur le site Native Point (KkHh-1), île Southampton, Nunavut, les restes du squelette d'une femme adulte de la culture Sadlermiut portant des signes évidents de traumatismes crânien et post-crânien avaient été excavés. Dans le but de déterminer les causes possibles de ces dommages, nous avons d'abord documenté les lésions squelettiques à l'aide de techniques bio-archéologiques traditionnelles. Ensuite, nous avons créé un modèle en trois dimensions du crâne et de la mandibule pour permettre de bien visualiser et analyser les lésions crâniennes, notamment parce que certaines d'entre elles étaient obscurcies par l'érosion post-dépositionnelle. Ce modèle a été importé dans un environnement virtuel afin de comparer les lésions à la structure cranio-dentaire de quatre espèces carnivores provenant de l'Arctique dont les modèles figurent déjà dans la collection ostéologique comparative en ligne du projet VZAP (Virtual Zooarchaeology of the Arctic Project). Nous avons ainsi éliminé tous les carnivores à l'exception de l'ours polaire (Ursus maritimus), laissant penser qu'un membre de cette espèce serait responsable des traumatismes du squelette de cette femme. Nous avons également identifié des morsures sur le crâne de cette femme, suggérant une possible séquence d'attaques, ne serait-ce que par la présence d'une série de lésions qui se chevauchent. L'utilisation d'un environnement virtuel et d'une collection comparative virtuelle a joué un rôle déterminant dans ce processus et représente une nouvelle technique pour évaluer les...