Tamarix L. plants are tolerant to extreme environmental conditions and represent a resource for the recovery of marginal areas. The aim of this study is to develop a molecular method for species assignment and to characterize the genetic differentiation of Italian Tamarix populations. Blind sampling was performed and individuals were gathered without any regard for species identity from seven sites in Italy. If possible, flowers for species identification were collected, but 60% of samples remained unidentified. The genotypic profile of 17 microsatellite markers and a Bayesian statistical approach allowed the individuals to split among genetic entities rather than by their species identity. A clear assignment of Tamarix africana Poir. individuals was found, but this was not the case for Tamarix gallica L. and Tamarix canariensis Willd., whose individuals were clustered in a unique group (T. gallica-like). In T. africana, the Bayesian analysis of the genetic structure pointed out the existence of a unique gene pool, whereas according to principal coordinates analysis (PCOA) and F ST values, the populations from Lazio and Sardinia were more differentiated. All the analyses performed showed a differentiation between Sicily and peninsular Southern Italy in the T. gallica-like group. This study is the first to report the characterization of the natural genetic resources of Italian tamarisks and it suggests the absence of genetic differentiation between T. gallica and T. canariensis.Résumé : Les plantes de Tamarix L. sont tolérants à des conditions environnementales extrêmes et représentent une ressource pour la restauration des zones marginales. Le but de cette étude était de développer une méthode moléculaire permettant d'assigner un individu à une espèce et de caractériser la différenciation génétique des populations de Tamarix en Italie. Un échantillonnage au hasard a été réalisé et des individus ont été récoltés à partir de sept sites en Italie, peu importe l'identité des espèces. Lorsque cela était possible, les fleurs permettant d'identifier l'espèce ont été recueillies, mais 60 % des échantillons demeuraient non identifiés. Le profil génotypique de 17 marqueurs microsatellites et une approche statistique bayésienne ont permis de séparer les individus en entités génétiques plutôt que par leur identité en tant qu'espèce. Une assignation claire des individus appartenant à Tamarix africana Poir. a été trouvée, contrairement à Tamarix gallica L. et Tamarix canariensis Willd., dont les individus s'agrégeaient en un seul groupe (apparenté à T. gallica). Chez T. africana, l'analyse bayésienne de la structure génétique a souligné l'existence d'un pool génétique unique, alors que selon l'analyse en coordonnées principales (PCOA) et les valeurs de F ST , les populations de Lazio et de Sardaigne étaient davantage différenciées. Toutes les analyses réalisées ont montré une différenciation du groupe apparenté à T. gallica entre la Sicile et la péninsule de l'Italie du Sud. Cette étude est la première à rapporter la caractéri...