Differences and similarities between mothers’ and fathers’ experiences of parenting a child with a disability

Abstract

This qualitative study used focus groups to identify the differences and similarities in the experiences of parents of children with a disability. Two main themes emerged, showing the ways in which the mothers and fathers are alike or different. One concerns roles, actual and expected, in the various subsystems of family life. The other concerns the normalization and stigmatization that arise because of the child's problem. Mothers tend to score better in terms of interpersonal and group communications. It would seem that the fathers' expectations are harder to fulfil than the mothers'. The fathers' expectations are attuned to the outer world; the actual day-to-day tasks related to the child's care are not their priority. The mothers are less demanding and their expectations are more self-focused. Interestingly, these families are similar to families of children without a disability; however, the difficulties they experience are accentuated by the presence of a child with a problem.

Family functioning and disability: a study on Italian parents with disabled children

“…Moreover, in the past, most of the studies examined the patterns of reaction to the stress of disabled children's mothers, leaving the perception of the fathers' family functioning on the side (Keller, & Honig, 2004;Ricci, & Hodapp, 2003); only recently the literature has emphasized the differential aspects of the parental couple, and the differences were usually interpreted in relation to the different involvement of fathers and mothers in care activities towards the child (Crowe, VanLeit, & Berghmans, 2000;Pelchat, Lefebvre, & Perreault, 2003).…”

Comment les pères et les mères réinventent-ils leur vie avec un enfant ayant une déficience ?

“…Les études relèvent que l'intensité du stress ressenti par les parents d'enfant ayant un problème de santé ne diffère pas des autres familles dans sa nature, mais plutôt dans son intensité. Ainsi, le stress qu'ils vivent est exacerbé par l'imprévisi-bilité des problèmes, les responsabilités et les exigences inhérentes au fait de prendre soin de l'enfant avec un problème (King et al, 1996 ;Pelchat et al, 2003 ;Pelchat et al, 1999). Bien que certains parents évoluent relativement bien dans cette situation en développant des stratégies adaptatives pour répondre et s'ajuster aux besoins particuliers de l'enfant, toutes les études affirment que la présence de l'enfant ayant un problème de santé a maintes conséquences dans toutes les sphères de la vie familiale (Pelchat et al, 2003).…”

“…La majorité des études sur les familles d'enfant ayant une déficience ont mis l'accent sur les besoins, les perceptions et les comportements des mères. Les études recensées montrent qu'il y a des différences entre les mères et les pères dans leur expérience d'être parents d'un enfant ayant une déficience (Crowe, VanLeit et al, 2000 ;Pelchat et al, 2003 ;Pelchat et al, 1999). Les mères perçoivent différemment les sources de stress…”

“…En effet, celles-ci expriment plus concrètement leur peine (par ex. : pleurs), pour s'adapter, ce qui confirme les résultats de maintes études (Pelchat et al, 2003 ;Gray, 2003). Pour la majorité des pères, la négation ou une attitude d'incrédulité est un mécanisme mis en place à la suite de l'annonce du diagnostic.…”

“…Pour la majorité des pères, la négation ou une attitude d'incrédulité est un mécanisme mis en place à la suite de l'annonce du diagnostic. Les pères semblent avoir plus besoin d'un recul avant d'assimiler l'annonce, comme le relèvent Gray (2003), Heath et Orthner (1999) et Pelchat et al (2003). Pour leur part, Gage et Kirk (2002) affirment que les hommes semblent prêts moins rapidement que les femmes à devenir parents et mettent plus de temps à réaliser concrète-ment leur condition de parent, ce qui peut expliquer le délai dans l'expression de leur deuil de l'enfant« attendu ».…”