The presence of microfilamentous-like structures of tubular appearance (MFS) in cell walls and extracellular sheath material (ES) in a number of isolates of Ophiostoma novo-ulmi Brasier grown on various substrates and following various treatments is reported. Standard fixation or high-pressure freezing methods were used, and cytochemical tests were carried out to detect fungal and host wall components and, in some cases, fungal DNA. In some cases, serial 0.2-µm-thick sections were examined at 120 kV and tilted to obtain stereoscopic images. Whether the fungal cell walls were thick and composed of an outer opaque and inner more electron-lucent layers, or thin and barely perceptible, MFS were observed to extend from the cell cytoplasm as parallel structures across the walls into the surrounding medium, including host cell components in infected elm tissues. MFS were associated (in samples from inoculated trees) with cleavage and desquamation of fungal walls. ES and MFS did not label for cellulose or chitin, but generally labelled slightly for β-(1-3)-glucan and mannose, and strongly for galactose. Only the lucent, inner fungal wall layer labelled for chitin and cellulose. DNA labelling was confined to nuclei and mitochondria in fungal cells from cultures on agar medium; in cells from cultures on millipore membranes, it was pronounced over imprecisely delimited cell regions. The possible ontogeny of MFS components and their importance are discussed.
Résumé: Des observations ultrastructurales montrent la présence de structures d'allure micro-filamenteuses (MFS) et tubulaires dans les parois et gaines extracellulaires (ES) des cellules de l'Ophiostoma novo-ulmi Brasier poussant sur divers milieux et dans son hôte et soumis à divers traitements. Fixés chimiquement ou cryogéniquement (par haute pression d'azote liquide), certains des échantillons ont été traités avec des sondes marquées pour détecter des composés pariétaux du champignon et de l'hôte, et dans quelques cas l'ADN. Les examens ont porté également sur des coupes sériées de 0,2 µm, à 120 kV et inclinées au goniomètre afin d'obtenir une vue stéréoscopique des structures. La présence de MFS a été perçue dans les cellules fongiques, munies de parois typiques (avec une couche extérieure opaque et une autre intérieure translucide) comme dans les cellules ayant une seule couche pariétale, opaque et mince.Ces MFS pouvaient s'étendre du cytoplasme de la cellule fongique à travers ses parois jusque dans le milieu environnant, y inclus les structures des cellules hôtes dans le cas de tissus d'orme infectés. Dans les échantillons d'arbres inoculés, on a observé des clivages et exfoliations des parois des cellules fongiques, conjointement avec les MFS qui s'y trouvaient liées. Le β-(1-3)-glucane et le mannose ont été décelés en petite quantité dans la couche ES et dans les MFS, le galactose l'a été en plus grande quantité, alors que la chitine et la cellulose n'ont été détectées que dans les parois internes des cellules fongiques. Le marquage pour l'ADN était bien distin...