Abstract:Temperatures regulate metabolism of marine ectotherms and thereby influence development, reproduction, and, as a consequence, dispersal. Despite the importance of water temperatures in the epidemiology of marine diseases, for the parasitic copepod Lepeophtheirus salmonis, the effect of high and low temperatures has not been methodically investigated. Here, we examined the effects of a wide temperature range (3-20°C) on L. salmonis larval development, adult body size, reproductive outputs, and infestation success. Further, we tested if dispersal of salmon lice differed with two temperature-dependent development times to the infective stage (30 and 60 degree-days) using an individual-based dispersal model. Development times followed universal models of temperature dependence described for other marine ectotherms. Water temperatures had a negative relationship with development times, adult body size, and reproductive outputs, except at 3°C, where larvae failed to reach the infective stage and all parameters were decreased, indicating low temperatures are more detrimental than high temperatures. The predictable effect of temperatures on lice development and reproduction will have important applications, such as predicting dispersal and population connectivity, to assist in controlling lice epidemics.Résumé : La température régule le métabolisme des ectothermes marins, influençant ainsi leur développement, leur reproduction et, par conséquent, leur dispersion. Malgré l'importance de la température de l'eau dans l'épidémiologie des maladies marines, pour le copépode parasitique Lepeophtheirus salmonis, l'effet de températures élevées ou basses n'a pas fait l'objet d'un examen méthodique. Nous examinons les effets d'une grande fourchette de températures (3-20°C) sur le développement des larves, la taille du corps des adultes, l'efficacité de la reproduction et le succès des infestations de L. salmonis. Nous vérifions également si la dispersion du pou du poisson est différente pour deux temps de développement dépendant de la température avant le stade infectieux (30 et 60 degrés-jours) en utilisant un modèle de dispersion basé sur l'individu. Les temps de dével-oppement suivent des modèles universels de dépendance de la température décrits pour d'autres ectothermes marins. La température de l'eau est négativement reliée au temps de développement, à la taille du corps des adultes et à l'efficacité de la reproduction, sauf à 3°C, température à laquelle les larves n'atteignent pas le stade infectieux et tous les paramètres diminuent, indiquant que les basses températures sont plus néfastes que les températures élevées. L'effet prévisible de la température sur le développement et la reproduction des poux aura d'importantes applications, notamment dans la prédiction de la dispersion et la connectivité des populations, pour aider à maîtriser les épidémies de poux. [Traduit par la Rédaction]