“…Ainsi, par rapport à une lumière monochromatique verte (525 ou 550 nm), une lumière bleue (460 ou 480 nm) augmentait les niveaux d'activité du pulvinar, ainsi que celui des régions préfrontales et pariétales impliquées dans une tâche de mémoire de travail, ou bien celui de l'hypothalamus, de l'amygdale, de l'hippocampe et de la région temporale de la voix lors d'une tâche auditive émotionnelle. Cette supéri-orité de la lumière bleue est en accord avec la littérature qui montre que l'amélioration des performances cognitives est plus importante avec des lumières bleues ou enrichies en bleu [3,15,16]. Elle est due à un type de photorécepteur rétinien qui n'a été découvert que très récemment : les cellules ganglionnaires rétiniennes (CGR), qui sont photosensibles parce qu'elles expriment la mélanopsine, un photopigment plus sensible au bleu [17,18].…”