Global fisheries landings ceased increasing decades ago, causing an increasing shortfall in wild seafood supply and an expansion of aquaculture. The abundance of domesticated fishes now dwarfs related wild fishes in some coastal seas, changing the dynamics of their infectious diseases. Transport and trade of seafood, feed, eggs, and broodstock bring pathogens into new regions and into contact with naïve hosts. Density-dependent transmission creates threshold effects where disease can abruptly switch from endemic to epizootic dynamics. Hydrodynamics allow pathogens to disperse broadly, interconnecting farms into metapopulations of domesticated host fish in regions that also support related species of wild fish. Spillover and spillback dynamics of pathogen transmission between wild and farmed fish can create novel transmission pathways or bioamplify pathogen abundance, potentially depressing or endangering wild fish. Mortality from natural predator-prey interactions may be synergistic or compensatory with these increased infections. Domestic environments may favour the evolution of undesirable pathogen traits, such as virulence and drug resistance, leading to the emergence of strains that cause high mortality and (or) evade treatment. Overall, these changes to the dynamics of infectious disease in coastal seas impose new constraints on the sustainability of both wild and farmed fish.
Résumé :Les débarquements des pêches à l'échelle planétaire ont cessé d'augmenter il y a des décennies, entraînant un manque à gagner croissant dans l'approvisionnement en fruits de mer sauvages, ainsi que la croissance de l'aquaculture. L'abondance des poissons domestiqués est maintenant beaucoup plus grande que celle de poissons sauvages reliés dans certaines mers littorales, ce qui modifie la dynamique de leurs maladies infectieuses. Le transport et le commerce de fruits de mer, d'aliments, d'oeufs et de géniteurs introduisent des pathogènes dans de nouvelles régions et les mettent en contact avec des hôtes naïfs. La transmission dépendante de la densité crée des effets de seuils qui font en sorte que la dynamique de la maladie peut passer soudainement d'endémique à épizootique. L'hydrodynamique permet aux pathogènes de se disperser largement, inter-reliant des fermes pour en faire de métapopulations de poissons hôtes domestiqués dans des régions qui supportent également des espèces reliées de poissons sauvages. Les dynamiques de débordement et de retour de la transmission de pathogènes entre les poissons sauvages et d'élevage peuvent créer de nouvelles voies de transmission ou bioamplifier l'abondance de pathogènes, réduisant ou menaçant potentiellement les populations de poissons sauvages. La mortalité découlant d'interactions prédateur-proie naturelles pourrait être en synergie avec ces infections accrues ou les compenser. Les milieux domestiques pourraient favoriser l'apparition de caractères non souhaitables des pathogènes, comme la virulence et la résistance aux drogues, menant à l'émergence de lignées qui causent u...