“…Si, à ce stade, on peut saluer le dynamisme de certains musées -et des musées de femmes en particulier -à présenter autrement l'histoire et la culture 15 , on peut déplorer leur inefficacité à « dérégler les représentations » 16 en s'attaquant peu aux problèmes de la construction sociale du genre, de la sexualité, de la discrimination, de la domination ou de la sous-représentation des multitudes identitaires. La solution pourrait, selon Griselda Pollock, se trouver dans un autre modèle de musée féministe, entendu dans toute sa potentialité, parce qu'il est à venir et qu'il appartient à une culture virtuelle que nous ne connaissons pas encore, située au-delà de la domination masculine 17 son vocabulaire dans la scénographie.…”