“…Que peut donc faire un pauvre médecin autiste? Il ne s'agit pas de dire qu'un comportement perturbateur ne devrait pas être appelé par son nom, parce qu'un abus est un abus; en effet, les médecins autistes mentionnés précédemment dans l'étude qualitative se sont empressés de dire que les normes comportementales doivent être respectées, mais qu'elles devraient l'être dans une culture de respect mutuel et d'accommodement 9 . Le problème, dans le cas d'un médecin autiste, n'en est pas un de professionnalisme, mais bien de normativité, d'une norme qui se reproduit elle-même conformément à une fonction disciplinaire, et le déséquilibre des pouvoirs est immense.…”