Dropout and Completion of Treatment Among Spouse Abusers

Abstract

This study examines a population of spouse abusers undertaking a treatment program. Its purpose was to identify the variables associated with dropout and completion of treatment and to build a predictive model. Data were collected on 286 men who began group treatment in one of eight community programs in the province of Quebec, Canada. Results show that men who complete treatment are older, better educated and have better economic conditions than men who drop out. They also have a more stable family life, have been in a relationship for a longer period of time and have more children with their actual spouse. Men who completed treatment showed more commitment, better working capacities and a higher level of agreement with their therapists, thus developing a stronger therapeutic alliance. Support provided by people in the environment was significantly related to treatment completion. Social and judicial pressures were not related to completion.

Stages of Change and the Group Treatment of Batterers

“…Working alliance has been found to predict treatment completion in a battering population (Rondeau, Brodeur, Brochu, & Lemire, 2001) as well as a reduction in psychological and physical aggression at follow-up (Taft, Murphy, King, Musser, & DeDeyn, 2003). In fact, Taft et al (2003) found that therapists' ratings of working alliance were the strongest predictors of outcome.…”

Thérapie de groupe pour hommes violents envers leur conjointe : abandon thérapeutique chez ces hommes

“…En raison de l'ampleur de ce phénomène d'attrition et de son importance pressentie, certains chercheurs ont tenté de mettre à jour les déterminants et les prédicteurs de l'abandon au sein des programmes de thérapie pour hommes violents. Les principales variables prédictrices qui ont été étudiées sont reliées aux caractéristiques personnelles et socio-démographiques des clients et des programmes de traitement euxmêmes (Cadsky et al, 1996 ;Gondolf, 1990 ;Rondeau et al, 2001). Dans leurs études portant sur les variables-client, plusieurs chercheurs ont découvert que les hommes qui abandonnent la thérapie en cours de processus sont en général plus jeunes que ceux qui terminent le traitement (Rondeau et al, 2001 ;DeMaris et al, 1989 ;Saunders et Parker, 1989).…”

“…Les principales variables prédictrices qui ont été étudiées sont reliées aux caractéristiques personnelles et socio-démographiques des clients et des programmes de traitement euxmêmes (Cadsky et al, 1996 ;Gondolf, 1990 ;Rondeau et al, 2001). Dans leurs études portant sur les variables-client, plusieurs chercheurs ont découvert que les hommes qui abandonnent la thérapie en cours de processus sont en général plus jeunes que ceux qui terminent le traitement (Rondeau et al, 2001 ;DeMaris et al, 1989 ;Saunders et Parker, 1989). Les clients qui ne persévèrent pas diffèrent également de ceux qui complètent le traitement de la façon suivante : ces derniers sont plus souvent mandatés par la cour (condition imposée lors d'une sentence) ; la participation et la collaboration sont donc souvent moindres lorsque les clients consultent sur une base volontaire.…”

“…Cette observation n'est par contre pas confirmée par certaines autres études (Hamberger et al, 2000 ;Hamberger et Hastings, 1989). Finalement, d'autres recherches identifient le niveau socio-économique comme prédicteur de l'abandon : le fait d'avoir un revenu faible augmente le risque d'abandon de la thérapie (Cadsky et al, 1996 ;Rondeau et al, 2001). Les études de DeMaries (1989) et de Hamberger et al (1989) ont toutes deux fait ressortir l'abus d'alcool comme étant une autre variable reliée à l'abandon thérapeutique, c'est-à-dire que les hommes qui abandonnaient le traitement avaient plus de problèmes de consommation excessive d'alcool (selon ce que ces hommes ont rapporté et selon les rapports de police).…”

“…En fait, selon leur étude, aucune des variables démogra-phiques, de personnalité ou d'attitudes n'a été reliée à l'attrition. Rondeau et al (2001) ont abordé le problème sous un autre angle, soit par le biais de leur vie conjugale et familiale. Leurs résultats sont intéressants puisqu'ils établissent que les hommes qui complètent le traitement ont une vie plus stable et sont en relation depuis plus longtemps que ceux qui abandonnent.…”