“…Si l'intérêt d'associer la contribution d'utilisateurs profanes à une démarche lexicographique professionnelle est reconnue (Meyer et Gurevych, 2014), notamment comme source précieuse de données lexicales mais aussi d'informations sur les pratiques de la linguistique populaire (Murano, 2014), les modalités d'une telle association pour conduire à la description la plus précise possible du lexique français peuvent encore être optimisées. Comme il apparaît clairement que les choix techniques et didactiques des ressources lexicales collaboratives ont un impact direct sur l'accessibilité, la qualité et la structuration des données (Granger, 2012 ;Sajous et al, 2019 ;Steffens et al, 2020), ces choix doivent être explicités et documentés.…”