Dynamique de la régénération naturelle des essences commerciales sur les routes secondaires de différents âges de l’UFA 09-003 (Djoum, Cameroun)

Abstract

RESUMELe Cameroun dispose d'une superficie de forêt estimée à 22 millions d'hectares qui assure des fonctions économiques, sociales et culturelles. Compte tenu de l'importance des services rendus, la forêt camerounaise devrait être gérée de manière durable, ce qui n'est pas encore le cas. L'étude menée dans l'Unité Forestière d'Aménagement (UFA) 09-003 à Djoum avait pour objectif d'évaluer la régénération naturelle des essences commerciales sur les routes secondaires de différents âges. L'échantillonnage d'une superficie de 0,9 ha s'est fait à l'aide de 90 placettes de 100 m² (10 m x 10 m), le long des 20 premiers mètres des routes secondaires d'1 an ; 5 ans et 15 ans d'âge. Les paramètres tels que la dominance, l'importance relative, la densité relative, les indices de Simpson et de Shannon, la chorologie des diaspores ont été étudiés. Les résultats d'inventaire montrent un enrichissement progressif en essences héliophiles (Terminalia superba, Nauclea diderrichii, Distemonanthus benthamianus et Alstonia boonei) sur les forêts semi-ouvertes à Marantaceae et Zingiberaceae de 1 à 15 ans d'âge et en essences semi-sciaphiles (Desbordesia glaucescens) et sciaphiles (Staudtia kamerunensis) qui font leur apparition 15 ans après l'exploitation forestière. Ces différentes espèces présentent une régénération faible dans l'ensemble et l'anémochorie est le mode principal de dispersion des diaspores, suivie de la zoochorie. Pour favoriser la régénération naturelle des espèces sur les routes secondaires au moins un an après l'exploitation, les sociétés forestières devraient éviter l'envahissement de ces sites par les graminées, favoriser la croissance des espèces héliophiles par des défrichements réguliers des bordures, opérer un monitoring systématique des essences et sensibiliser les populations riveraines sur la nécessité de maintenir la dynamique de régénération de ces espèces. ABSTRACTCameroon has a forest area production estimated at 22 million ha which provides economic, social and cultural functions. Given the importance of the services handed, the Cameroonian forest should be managed in a sustainable way. It is not actually the case regarding the state of degradation of the Cameroonian forest. The study carried out in the Djoum Forest Management Unit (FMU) 09-003 aimed at evaluating the natural regeneration of commercial species on secondary roads of different ages. Sampling of 0.9 ha was carried out using 90 plots of 100 m² (10 m x 10 m) along the first 20 m of the secondary roads of 1, 5 and 15 years of age. Parameters such as dominance, relative importance, relative density, Simpson and Shannon indices, diaspora chorology were studied. The inventory shows a gradual enrichment in heliophilous species (Terminalia superba, Nauclea diderrichii, Distemonanthus benthamianus and Alstonia boonei) on semi-open forests of Marantaceae and Zingiberaceae from 1 to 15 years, semi-sciaphil (Desbordesia glaucescens) and sciaphil species (Staudtia kamerunensis) which appear 15 years after logging. These different species showed an ...

Regeneration Potential of Woody Species at the Side of Secondary Roads Post-Logging of Loundoungou-Toukoulaka Forest Management Unit, Republic of the Congo

“…These results also show a very high diversity of woody species in secondary or heavily disturbed areas. Our results confirm the assumptions of [62], who confirmed that recently disturbed areas harbor a high diversity of regenerating woody species. On the other side, our results tend to confirm the works of [16] who demonstrated 321 ligneous species belonging to 26 species.…”

“…Also, [58] tend to confirm that in the tropical forest of Africa, zoochory is the most widespread mode of dissemination with approximately 80% to 90%. In the case of the present study, this could be justified by the fact that abandoned secondary roads would be much more attractive to the animals due to abundance of herbs as food sources, as has been demonstrated for gorillas [59] [60] [61] [62]. Recently, in central Africa, the creation of roads and skid trails by logging operations leads to changes in the structure of forest landscapes that could influence wildlife movements.…”