Henophyton deserti, Calligonum polygonoides, Ephedra alata and Anthyllis henoniana may be suitable Saharan species for the rehabilitation of degraded lands. In this context, the phenology, excavation of root systems and seedling establishment of these species were investigated in the southern Tunisia. Our data suggest that phenological differences between the studied species may depend on the rooting depth. The mean seedling emergence rate was 73% in H. deserti, 66% in A. henoniana, 60% in C. polygonoides and 50% in E. alata. Statistical analyses of seedling establishment showed a highly significant difference among the four species in both seasons (F = 1595.15, P < 0.0001), species (F = 781.57, P < 0.0001) and species/season interaction (F = 61.84, P < 0.0001). After 3 years, seedling mortality ranged from 73% to 89%. Seedling mortality reached a maximum in the summer of the first year of study (P < 0.001). This study provided further understanding of the ecological tolerance, adaptive strategy and the low density of these species in nature. Henophyton deserti appears to be better adapted to the harsh desert environment. These findings explain the very high density observed in the Sahara compared with other studied species. This species has therefore proven to be an excellent candidate for the ecological restoration of degraded desert rangelands and can be introduced successfully in to rehabilitation programmes.
RésuméHenophyton deserti, Calligonum polygonoides, Ephedra alata et Anthyllis henoniana pourraient être des espèces sahariennes de adéquates pour la réhabilitation de terres dégradées.Dans ce contexte, la phénologie, l'excavation du système racinaire et l'installation des plantules de ces espèces ont été étudiées dans le sud de la Tunisie. Nos données suggèrent que certaines différences phénologiques entre les espèces étudiées pourraient dépendre de la profondeur de leur enracinement. Le taux moyen d'émergence de plantules était de 73% pour H. deserti, 66% pour A. henoniana, 60% pour C. polygonoides et 50% pour E. alata. Des analyses statistiques de l'établissement des plantules a montré une différence très significative pour les quatre espèces entre les saisons (F = 159,15, P < 0,0001), les espèces (F = 781,57, P < 0,0001) et pour l'interaction espèce/saison (F = 61,84, P < 0,0001). Après trois ans, la mortalité des plantules allait de 73 a' 89%. Elle a atteint un maximum durant l'été de la première année de cette étude (P < 0,001). Cette étude a permis de mieux comprendre la tolérance écologique, une stratégie adaptative, et la faible densité de ces espèces dans la nature. Henophyton deserti semble être mieux adapté au rude environnement du désert. Ces résultats expliquent sa tres haute densité observée dans le Sahara comparée aux autres espèces étudiées. Cette espèce s'est donc révélée être une excellente candidate pour la restauration écologique de territoires désertiques dégradés et elle pourrait être introduite avec succès dans des programmes de réhabilitation.