Forest fires can burn across large forested areas over short time periods, but they rarely consume all the trees in their path. Fires leave live irregularly shaped patches or rows of mature trees known as "residuals" within the fire perimeter. IKONOS and Landsat Enhanced Thematic Mapper Plus satellite imagery were acquired over two forested areas affected by fire in the northern boreal forest of Alberta. Each image was classified and residuals were detected with greater than 88% accuracy. Residual patches were grouped into nine minimum mapping unit (MMU) classes and area, patch, and shape level metrics were calculated for each group. Analysis of metric results highlighted how the choice of satellite imagery used to characterize and quantify residuals, the size of the MMU used to define the residuals, and human induced land use cover change (LUCC) processes occurring within fire perimeters were interrelated factors that impacted estimates of residual numbers and sizes. Residual metrics calculated in one fire perimeter should therefore be carefully assessed according to local land use and land cover change dynamics before suggesting that residual information captured in any fire perimeter can typify residual patterns elsewhere.Key words: remote sensing, high resolution, medium resolution, satellite imagery, forest fires, wildfire, residual forest islands, geographic information systems (GIS), minimum mapping unit RÉSUMÉ Les feux de forêt peuvent brûler de grandes superficies forestières en peu de temps, mais ils consument rarement tous les arbres sur leur parcours. Les feux laissent des parcelles de forme irrégulières ou des rangées d'arbres mûrs identifiés comme des « résidus verts » au coeur du périmètre incendié. Des images obtenues par télédétection à partir des systèmes IKONOS et Landsat Enhanced Thematic Mapper Plus ont été sélectionnées dans le cas de deux zones forestières brûlées dans la forêt boréale du nord de l'Alberta. Chaque image a été classifiée et les résidus verts ont été détectés avec une pré-cision de plus de 88 %. Les parcelles de résidus verts ont été regroupées sous neuf classes d'unité minimale de cartographie et les données relatives à la superficie, à la parcelle et à la forme de celle-ci ont été calculées pour chaque groupe. L'analyse des données a mis en évidence comment le choix de l'imagerie de télédétection retenue pour caractériser et quantifier les résidus, la taille de l'unité minimale utilisée pour définir les résidus et les processus de changement du type d'utilisation du territoire introduit par l'homme au sein des périmètres brûlés constituaient des facteurs en interaction qui avaient un impact sur les estimés portant sur le nombre et la taille des résidus. Les données sur les résidus calculés pour un périmètre brûlé devraient en conséquence être évaluées avec précaution en fonction de l'utilisation locale du territoire et de la dynamique du changement de cette utilisation avant de suggérer que l'information sur les résidus recueillie dans n'importe quel périmètre brûl...