This article analyses the normative dimension of metropolitan governance in the case of Montreal. According to the main schools of thought (the reform school, the public choice school, new regionalism and the rescaling approach), there is an ideal scale at which to achieve specific goals such as equality, efficiency, democracy and economic competitiveness. These ideologically oriented conceptions of metropolitan governance are assumed by actors and used as symbolic resources to build their own strategies, i.e. to support or contest institutional reforms — what we call the metropolitan trap. The case of Montreal, which underwent two successive institutional reforms between 2000 and 2006, provides empirical evidence for this idea. Our analysis reveals that the Government of Quebec and local elected councils of Greater Montreal are trapped by these normative conceptions, especially the old regionalisms. However, scalar strategies do not compete equally, as the institutional context legitimates specific approaches to metropolitan governance.
Résumé
Cet article analyse la dimension normative de la gouvernance métropolitaine dans le cas de Montréal. Les principales écoles théoriques (de la réforme, des choix publics, du nouveau régionalisme et du redimensionnement) estiment qu'il existe un échelon idéal pour la réussite d'objectifs particuliers, tels que l'égalité, l'efficacité, la démocratie et la compétitivitééconomique. Orientées idéologiquement, ces conceptions de la gouvernance métropolitaine servent de ressources symboliques aux acteurs qui les adoptent afin de bâtir leurs propres stratégies, pour ou contre les réformes institutionnelles, d'où ce qui est appelé ici le ‘piège métropolitain’. À cet égard, Montréal, qui a connu deux réformes institutionnelles successives entre 2000 et 2006, apporte des éléments empiriques. L'analyse révèle que le gouvernement du Québec et les conseils d'élus locaux qui administrent le Grand Montréal sont piégés par ces conceptions normatives, notamment par les anciens régionalismes. Par ailleurs, les stratégies d'échelle ne rivalisent pas sur un pied d'égalité puisque le contexte institutionnel ne légitime que certaines approches de gouvernance métropolitaine.