Plant populations are often spatially structured owing to limited dispersal of pollen and seed. Mating between neighboring individuals in such populations often leads to reduced reproductive performance relative to matings between distant individuals. This response, which may be a result of inbreeding depression or prezygotic mating barriers, was investigated for slickspot peppergrass, Lepidium papilliferum L. (Brassicaceae), a rare insect-pollinated mustard endemic to sagebrush-steppe habitat in southwestern Idaho. Through hand pollination experiments we found that individual plants receiving pollen from distant sources (75-100 m and 6.5-20 km away) had significantly higher percent fruit sets than those relying on pollen from neighboring plants (<1 m away). Self pollinated plants produced little or no fruit. These results suggest that L. papilliferum relies primarily, if not exclusively, on outcrossed pollination, and that its populations are spatially structured. Conservation efforts should therefore strive to protect sufficiently large areas of suitable habitat to ensure maintenance of genetic diversity and preserve or enhance connectivity between populations.Key words: Brassicaceae, inbreeding, outbreeding, population spatial structure, rare species.Résumé : A structure spatiale des populations végétales est souvent liée a une dispersion limitée du pollen et des graines. Dans de telles populations, le croisement entre individus contigus conduit souvent à des performances de reproduction réduites, comparativement à celles qui proviennent des croisements entre individus éloignés. Cette réaction pourrait résulter d'une faiblesse de consanguinité ou de barrières pré-zygotiques; les auteurs ont étudié cette question chez la lépidie papillée (Lepidium papilliferum L., Brassicaceae), une espèce rare de moutarde, endémique aux habitats de steppe à armoise du sud-ouest de l'Idaho. Suite à des pollinisations manuelles, les auteurs ont trouvé que les plantes individuelles recevant du pollen de sources distantes (éloignées de 75-100 m et 6,5-20 km), montrent un pourcentage de mise à fruit significativement plus élevé, comparativement à celles qui dépendent du pollen des plantes voisines (<1 m). Les plantes auto-fécondées produisent peu ou pas de fruits. Ces résultats suggèrent que le L. papilliferum s'appuie surtout, sinon exclusivement, sur la pollinisation extérieure, et que sa population est spatialement structurée. Les efforts de conservation devraient chercher à protéger des aires suffisamment vastes d'habitat approprié pour garantir le maintien de la diversité génétique, et assurer ou promouvoir la connectivité entre les populations.