Maintenance of soil quality and crop productivity is a major concern under intensive potato (Solanum tuberosum L.) production. The effects of four consecutive annual applications of 0.00, 2.25, 4.50 and 9.00 t ha -1 wet hay on growing season soil moisture and thermal regimes, soil quality and yield were evaluated on a loamy Orthic Humo-Ferric Podzol between 1995 and 1999. Hay mulching increased soil moisture at the beginning of the growing season by 6.5 to 12.7%, with increases significant until June 24, September 07 and September 20 for the 2.25, 4.50 and 9.00 t ha -1 treatments, respectively. Growing season soil temperature of the 4.50 and 9.00 t ha -1 treatments were lower than control, but only by -0.2 and -0.8°C, respectively. Hay mulching increased soil organic carbon (SOC) of the plow layer (0-25 cm), which increased biological activity resulting in better soil aggregation with more macropores, faster saturated hydraulic conductivity and reduced bulk density. Soil air CO 2 concentration was significantly correlated to SOC content, aggregation, porosity and saturated hydraulic conductivity. Hay mulching at 2.25 and 4.50 t ha -1 increased total potato yield over that of the unmulched control by 11-14%, but was insufficient to maintain soil productivity. Hay mulching at 9.00 t ha -1 may have been excessive in terms of crop yield as it showed no total yield benefits. . Les auteurs ont évalué l'incidence de quatre applications annuelles consécutives de 0,00, de 2,25, de 4,50 et de 9,00 tonnes de foin humide par hectare sur la teneur en eau et le régime thermique du sol pendant la période végétative, sur la qualité du sol et sur le rendement d'un podzol loameux orthique humo-ferrique entre 1995 et 1999. L'incorporation de foin accroît la teneur en eau du sol de 6,5 à 12,7 % au début de la période végétative, avec des hausses significatives jusqu'au 24 juin, au 7 septembre et au 20 septembre pour l'addition de 2,25, de 4,50 et de 9,00 tonnes par hectare, respectivement. La température du sol durant la période végétative était inférieure à celle de la parcelle témoin avec les traitements de 4,50 et de 9,00 tonnes de foin par hectare, mais d'à peine 0,2°C et 0,8°C, respectivement. Le paillis accroît la concentration de carbone organique dans la semelle de labour (0 à 25 cm), de sorte qu'on observe une plus grande activité biologique conduisant à une meilleure agrégation du sol, avec hausse du nombre de pores macroscopiques, une meilleure conductivité hydraulique à saturation et une plus faible masse volumique apparente. La concentration de CO 2 dans le sol présente une corrélation significative avec la teneur en carbone organique, l'agrégation, la porosité et la conductivité hydraulique à saturation. L'incorporation de 2,25 et de 4,50 tonnes de paillis par hectare au sol augmente le rendement total en tubercules de 11 à 14 % par rapport aux parcelles témoin, mais ne permet pas de maintenir la productivité du sol. L'incorporation de 9,00 tonnes de paillis par hectare pourrait néanmoins s'avérer excessive pour la cu...