. 1997. Long-term effects of burn-pruning on lowbush blueberry (Vaccinium angustifolium Ait.) production. Can. J. Plant Sci. 77: 421-425. Burning is a pruning technique used to improve productivity of lowbush blueberry fields. Growers, however, are concerned that continuing and frequent burning might reduce production and eventually destroy blueberry fields. To assess the effect of long-term spring burn-pruning on blueberry production and the surface organic layer, 2-, 3-and 4-yr burning cycles were studied for 24 yr on a previously unfertilized natural stand of lowbush blueberry. Mean annual yield (averaged over burn and crop years) decreased with increases in the interval between burning due to decreased production in the second and third crop years following burning. Yield in the third crop year was similar to that from the unburned check plots. There was no significant yield decrease between the first 12 yr (period 1) and the second 12 yr (period 2) of production for the 2-yr cycle, but there were declines for the 3-and 4-yr cycles due mainly to lower yields in the second crop. Lower second-crop yields in the second period was attributed to damage by the blueberry leaftier (Croesia curvalana Kft.). Mean annual ripe fruit yields for the 2-, 3-and 4-yr cycles and unburned check were 473, 458, 335 and 109 kg ha -1 , respectively, in period 1 and 478, 340, 277 and 38 kg ha -1 , respectively, in period 2. Burning did not decrease the depth of the surface organic layer. Les producteurs s'inquiètent cependant de ce que des brûlages répétés et fréquents pourraient réduire la production des bleuetières, voire même entraîner leur destruction. Pour évaluer les effets à long terme de la taille par brûlage au printemps sur la production des bleuets et sur la couche organique du sol, nous avons étudié pendant 24 ans des cycles de brûlage biennaux, triennaux et quadriennaux sur une bleuetière naturelle auparavant non fertilisée. Le rendement annuel moyen (année de brûlage et année de production confondues) diminuait à mesure qu'on prolongeait l'intervalle entre les brûlages, en raison de la chute des rendements observés dans les deuxième et troisième années après le brûlage. Dans la troisième année de production, le rendement était descendu au même niveau que celui des parcelles témoins sans brûlage. Dans le cycle de deux ans, on ne notait pas de baisses significatives de rendement entre les 12 premières (période 1) et les 12 dernières années (période 2), mais il y en avaient dans les cycles de 3 et 4 ans, surtout à cause du rendement moindre dans la deuxième année de production. Ces chutes étaient attribuées à la lieuse de l'airelle, (Croesia curvalana Kft.). Le rendement annuel moyen en fruits mûrs dans les cycles de brûlage de 2, 3 et 4 ans et dans les parcelles témoins non brûlées étai, respectivement, de 473, 458, 335 et 109 kg ha -1 dans la période 1 et de 478, 340, 277 et 38 kg ha -1 dans la période 2. Le brûlage ne diminuait pas la profondeur de la couche organique superficielle du sol.