J Romagnuolo. Routine second look endoscopy: Ineffective, costly and potentially misleading. Can J Gastroenterol 2004;18(6):401-404.Despite the best medical and endoscopic efforts, some patients with nonvariceal upper gastrointestinal bleeding suffer recurrences. Because high risk stigmata (visible vessels, active bleeders and adherent clots) often persist despite apparently successful initial hemostasis and have a variable natural history, it would seem reasonable to at least consider a routine second look endoscopy. However, a review of the literature revealed six randomized trials that, in aggregate, do not support such a strategy. In fact, a second look does not appear to be effective and is associated with an increased number of procedures, treatment sessions and possibly retreatment-related complications. In addition, the cointerventions in these trials are already out of date and the potential absolute risk reductions are low when a second look is used with intravenous proton pump inhibitors and/or the application of endoscopic hemoclips or combination endoscopic therapy. Finally, the Forrest classification may provide dangerously misleading estimates of prognosis because it is being used out of context. This review critically analyzes routine second look endoscopy.Key Words: Endoscopic therapy; Gastroscopy; Nonvariceal upper gastrointestinal bleeding; Peptic ulcer disease Une endoscopie de contrôle systématique : inefficace, coûteuse et peut-être trompeuse Malgré les plus grands efforts médicaux et endoscopiques, certains patients souffrant d'hémorragie gastro-intestinale non variqueuse présen-tent des récurrences. Parce que des stigmates à haut risque (vaisseaux visibles, saignées actives et caillots d'adhérence) subsistent souvent malgré une hémostase initiale en apparence réussie et qu'ils ont des antécédents naturels variables, il semblerait raisonnable d'au moins envisager une endoscopie de contrôle systématique. Cependant, une analyse bibliographique révèle que six essais aléatoires n'appuient pas, dans l'ensemble, une telle stratégie. En fait, un contrôle ne semble pas être efficace et s'associe à un plus grand nombre d'interventions, de séances de traitement et, peut-être, de complications reliées au deuxième traitement. En outre, les co-interventions utilisées dans ces essais sont déjà dépassées, et les réduc-tions absolues et potentielles du risque sont faibles lorsque ces interventions sont les inhibiteurs de la pompe à proton par voie intraveineuse ou l'application de pinces hémostatiques endoscopiques. Enfin, la classification de Forrest comporte peut-être des évaluations dangereusement trompeuses du pronostic parce qu'elle est utilisée hors contexte. La présente analyse évalue l'endoscopie de contrôle d'un oeil critique. D espite advances in the endoscopic treatment of bleeding peptic ulcer disease, there remains a significant rebleeding rate of 10% to 20% (1,2). Adjuvant intravenous proton pump inhibitor therapy has been proven to reduce the rebleeding rate when used with successful endos...