Many physical, chemical, and biological processes in freshwater ecosystems mobilize the nutrient phosphorus (P) from sediments, which in turn may contribute to the formation of harmful algal blooms. Here, we critically reviewed internal P loading in Canadian fresh waters to understand the geographic patterns and environmental drivers of this important process. From 43 publications, we consolidated 618 estimates of internal P loading from Canadian freshwater ponds, lakes, reservoirs, and coastal wetlands (n = 70). Expressed in terms of total P, short-term gross rates in sediment samples (L gross ) ranged from â27 to 54 mg·m â2 ·day â1 (n = 461), while long-term net rates in whole ecosystems (L net ) ranged from â1694 to 10 640 mg·m â2 ·year â1 (n = 157). The main environmental drivers of this variation were oxygen, pH, geology, and trophic state. Internal P loading tended to be higher during the open-water season and most prominent in small prairie lakes. Priorities for future research on internal P loading should include resolving methodological problems, assessing the relative importance of different mechanisms, examining the influence of anthropogenic activities, and quantifying rates in understudied ecosystems.
RĂ©sumĂ© :De nombreux processus physiques, chimiques et biologiques dans les Ă©cosystĂšmes d'eau douce mobilisent le phosphore (P), un Ă©lĂ©ment nutritif, des sĂ©diments, ce qui peut favoriser la formation de fleurs d'eau nĂ©fastes. Nous avons effectuĂ© un examen critique de l'apport interne de P dans les plans d'eau douce canadiens afin de comprendre les motifs de rĂ©partition gĂ©ographique et les facteurs environnementaux qui influent sur cet important processus. Ă la lumiĂšre de 43 publications, nous avons colligĂ© 618 estimations de l'apport interne de P d'Ă©tangs, de lacs, de rĂ©servoirs et de milieux humides littoraux d'eau douce canadiens (n = 70). ExprimĂ©s en termes de P total, les taux d'apport de P Ă court terme pour les Ă©chantillons de sĂ©diments (L gross ) vont de â27 Ă 54 mg·m -2 ·jour -1 (n = 461), alors que les taux nets Ă long terme Ă l'Ă©chelle de l'Ă©cosystĂšme (L net ) vont de â1694 Ă 10 640 mg·m -2 ·an -1 (n = 157). Les principaux facteurs environnementaux influant sur ces variations sont l'oxygĂšne, le pH, la gĂ©ologie et l'Ă©tat trophique. L'apport interne de P tend Ă ĂȘtre plus Ă©levĂ© durant la pĂ©riode d'eau libre et le plus marquĂ© dans les petits lacs de prairie. La prioritĂ© des travaux futurs sur l'apport interne de P devrait porter sur la rĂ©solution de problĂšmes mĂ©thodologiques, l'Ă©valuation de l'importance relative de diffĂ©rents mĂ©canismes, l'examen de l'influence des activitĂ©s humaines et la quantification des taux dans les Ă©cosystĂšmes sous-Ă©tudiĂ©s. [Traduit par la RĂ©daction]