Climate warming affects ectotherms globally, yet we know little regarding the variability in species' responses to warming, particularly in early life stages. Additionally, intraspecific variation in response to warming is understudied but may determine species' resilience to warming. To assess how temperature affects egg development rate in co-occurring dragonfly species, we manipulated temperature (range: 22-31°C) and measured time to hatching. Warming decreased egg development time across all species, indicating that while climate warming will advance hatching phenology, maintained synchrony in hatching order will likely not affect species interactions. Our second experiment examined early life-history responses to warming in the dot-tailed whiteface (Leucorrhinia intacta (Hagen, 1861)) dragonfly. We measured time to hatching, hatchling size, growth rate, and survival at four temperatures (23-30°C), including a treatment with increased thermal variation. Warming resulted in smaller hatchlings with increased growth and mortality rates, whereas higher thermal variation did not have effects different from those of warming alone. We observed significant intraspecific variation in the responses to warming in both egg development time and hatchling size and this variation was correlated with date of oviposition. High levels of intraspecific variation may be important in buffering populations from the effects of climate warming.Key words: body size, climate change, development, ectotherm, life history, Odonata, survival.
Résumé :Si le réchauffement climatique a une incidence sur les organismes ectothermes en général, les connaissances sur la variabilité des réactions des espèces au réchauffement sont limitées, particulièrement pour les premières étapes du cycle de vie. Les variations intraspécifiques de la réaction au réchauffement sont également sous-étudiées même si elles pourraient déter-miner la résilience des espèces au réchauffement. Pour évaluer l'influence de la température sur le taux de développement des oeufs chez des espèces de libellules cooccurrentes, nous avons manipulé la température (fourchette : 22 à 31°C) et mesuré la durée d'incubation. Le réchauffement réduisait la durée de développement des oeufs pour toutes les espèces, ce qui indique que, si le réchauffement climatique accélérera la phénologie de l'éclosion, le maintien du synchronisme de l'ordre d'éclosion n'aura vraisemblablement pas d'incidence sur les interactions entre espèces. Notre deuxième expérience se penchait sur les réactions au réchauffement durant les premières étapes du cycle de vie de la leucorrhine mouchetée (Leucorrhinia intacta (Hagen, 1861)). Nous avons mesuré la durée d'incubation, la taille des bébés nouvellement éclos, le taux de croissance et la survie à quatre températures (de 23 à 30°C), incluant un traitement comprenant des variations de température accrues. Le réchauffement produisait des bébés plus petits présentant des taux de croissance et de mortalité accrus, alors que l'augmentation des variations de...