We used experimental cattle ungrazed and grazed sites to evaluate what impact different intensities of cattle grazing have on deer mice (Peromyscus maniculatus (Wagner, 1845)) and meadow voles (Microtus pennsylvanicus (Ord, 1815)). Live-trapping of these small rodents was conducted on paired treatment plots (grazed and ungrazed) at Sheep River Provincial Park in southwestern Alberta, Canada. Before grazing started, both rodent species were equally abundant in either grazed or ungrazed sites. Introduction of grazing resulted in strong but differing responses by both rodent species. Deer mice had higher population density (measured as individual animals trapped) in the grazed than in ungrazed plots, but their body mass was negatively correlated with increasing grazing pressure. Meadow voles were more heavily affected by grazing, as a strong avoidance of cattle-grazed plots was observed already at low grazing intensity. In addition, cattle grazing had noticeable effects, impacting the survival, sex and age ratios, and the ectoparasite prevalence of these two rodent populations. We conclude that there are diverse and different levels of impact of cattle grazing on those two rodents, leading to much more complex species interactions than previously thought. We suggest that the presence or absence, density, and body condition of small mammals could be used as a tool for ecosystem health assessment.Résumé : Nous utilisons des sites expérimentaux broutés et non broutés par le bétail afin d'évaluer l'impact de différentes intensités de broutage par le bétail sur les souris du crépuscule (Peromyscus maniculatus (Wagner, 1845)) et les campagnols de Pennsylvanie (Microtus pennsylvanicus (Ord, 1815)). Nous avons procédé à du piégeage vivant de ces petits rongeurs sur des parcelles expérimentales appariées (broutées et non broutées) dans le parc provincial de Sheep River, sud-ouest de l'Alberta, Canada. Avant le début du broutage, les deux espèces de rongeurs étaient également abondantes dans les sites broutés et non broutés. L'introduction du broutage a causé des réactions fortes, mais distinctes, chez les deux espèces de rongeurs. Les souris du crépuscule ont une plus forte densité de population (nombre d'animaux piégés) dans les parcelles broutées que dans les non broutées, mais leur masse corporelle est en corrélation négative avec l'augmentation de la pression de broutage. Les campagnols de Pennsylvanie sont plus affectés par le broutage, puisqu'on observe un évitement des parcelles broutées, dès les faibles intensités de broutage. De plus, le broutage du bétail a des effets observables en modifiant la survie, les rapports des sexes et des âges et la prévalence des ectoparasites chez ces deux populations de rongeurs. Nous concluons qu'il existe des niveaux divers et différents d'impacts du broutage du bétail sur ces deux rongeurs, ce qui représente des interactions beaucoup plus complexes entre les espèces qu'on ne le croyait antérieurement. Nous suggérons d'utiliser la pré-sence ou absence, la densité et la co...