Abstract:The effects of forest disturbance on streamflow from small (<10 km 2 ) basins have been well documented; however, implications of such disturbance for streamflow from relatively large rivers in the Canadian boreal forest are unclear. Landsat imagery was used to determine changes in the type, amount, and location of forest disturbance in northeastern Ontario between 1985 and 1990. These were compared with streamflow responses from medium-and large-scale basins in the region. Harvesting dominated forest disturbance, and total disturbance as of 1990 ranged from 25% of basin area in the northwest part of the region to 5% in the southeast. There was limited streamflow response to land cover changes, with no definitive changes in water year runoff or peak flow magnitude and timing. This likely reflects the ability of relatively large basins to buffer the hydrologic impacts of the small degree of recent forest disturbance, combined with the influence of climatic variability on temporal trends in basin streamflow. However, disturbance was associated with increases in moderate and low flows from medium and large basins, respectively, which occurred largely during summer months.Résumé : Les effets des perturbations de la forêt sur l'écoulement dans les petits bassins (<10 km 2 ) sont bien documentés, mais les incidences de ces perturbations sur le débit de cours d'eau relativement grands dans la forêt boréale canadienne ne sont pas clairs. Nous avons eu recours à l'imagerie Landsat pour déterminer les changements dans le type, l'importance et la localisation des perturbations de la forêt dans le nord-ouest de l'Ontario entre 1985 et 1990. Nous avons comparé ces éléments aux réactions dans l'écoulement de bassins d'échelle moyenne à grande dans la ré-gion. C'est l'exploitation forestière qui dominait les perturbations, et la perturbation totale en 1990 allait de 25% de la superficie du bassin dans la zone nord-ouest à 5% dans le sud-est. La réaction de l'écoulement au changement dans la couverture du sol était limitée, et aucun changement définitif n'a été noté dans le volume d'écoulement annuel ni dans l'ampleur et le calendrier des pics de débit. Cela s'explique vraisemblablement par l'aptitude des bassins relativement grands à compenser les impacts hydrologiques d'un faible degré de perturbation récente de la forêt, combinée à l'influence de la variabilité climatique sur les tendances temporelles du débit des bassins. Toutefois, la perturbation était associée à des hausses des écoulements modérés et faibles des bassins de taille moyenne et grande, respectivement, qui se produisaient essentiellement pendant les mois d'été.[Traduit par la Rédaction] Buttle and Metcalfe 18