. 2003. Gestational and lactational feeding strategies for gilts: Growth, carcass characteristics and meat quality of the progeny. Can. J. Anim. Sci. 83: 205-211. This study was conducted to determine whether feeding gilts (1) at or above their National Academy of Sciences-National Research Council (NAS-NRC 1998) requirements during gestation, and (2) to lose a moderate (~10%) or large (~17%) amount of maternal protein during lactation had a residual effect on their progeny's growth, carcass characteristics and pork quality at market weight. From each litter, the heaviest and lightest barrows and gilts were selected. The progeny of gilts fed above their requirements during gestation, and those that lost the least body protein during lactation were heavier at weaning; +0.3 kg (P < 0.05) and +0.5 kg (P ≤ 0.01), respectively. However, these liveweight differences, which were associated with the gestation and lactation effects, were no longer evident (P > 0.05) at day 35 or 85 post-weaning. But at slaughter, these animals had thinner (P < 0.01) fat thickness and higher (P < 0.05) predicted salable meat yield. Independently of the gestation and lactation treatments, and compared to the low-weaning-weight pigs, the high-weaning-weight pigs maintained their weight advantage (P < 0.01 at day 35 (+ 2.8 kg) and day 85 (+ 5.4 kg) post-weaning), took 4.5 fewer days (P < 0.01) to reach market weight, but had similar (P > 0.05) carcass characteristics and pork quality. Council (NAR-NRC 1998) pendant la gestation ou (2) conçu pour entraîner une diminution moyenne (~ 10 %) ou importante (~ 17 %) des protéines maternelles pendant la lactation avait un effet résiduel sur la croissance, les paramètres de la carcasse et la qualité de la viande des rejetons des truies nullipares, une fois atteint le poids de marché. Les auteurs ont sélectionné les truies nullipares et les castrats les plus lourds et les plus légers de chaque portée. Les rejetons des truies qui ont reçu plus que l'apport recommandé pendant la gestation et de celles qui avaient perdu le moins de protéines à la lactation étaient plus lourds au sevrage, soit avaient 0,3 kg (P < 0,05) ou 0,5 kg de plus (P ≤ 0,01), respectivement. L'écart de poids vif associé aux effets de la gestation et de la lactation avait néanmoins disparu (P > 0,05) 35 ou 85 jours après le sevrage. À l'abattage, les mêmes animaux présentaient cependant un gras dorsal plus mince (P < 0,01) et un rendement prévu en viande de salaison plus élevé (P <0,05). Comparativement aux sujets légers, les porcs plus lourds au sevrage gardaient encore leur avantage (P < 0,01) 35 jours (+2,8 kg) et 85 jours (+5,4 kg) après le sevrage, peu importe le traitement à la gestation et à la lactation. Il leur fallait aussi 4,5 jours de moins (P < 0,01) pour atteindre le poids de marché, mais les paramètres de la carcasses étaient similaires (P > 0,05), à l'instar de la qualité de la viande.