L’objectif de cet article est d’identifier les déterminants de la performance sociale, financière et globale des institutions de microfinance (IMF) en Côte d’Ivoire sur la période 2013-2018. Apres avoir estimé les scores d’efficacité à partir de la méthode « Data Envelopment Analysis » (méthode DEA) dans la première étape, nous avons régressé ces scores sur une série de variables explicatives dans la deuxième étape à partir modèle Tobit. La méthode de bootstrap a été également utilisée pour la robustesse de l’étude. Les données sont issues de la période 2013-2018, et collectées à la direction de la microfinance en Côte d’Ivoire. L’échantillon concerne 21 IMF sur un total de 42 ayant transmis leur rapport d’activité au cours de la même période. Les résultats des estimations montrent que la rentabilité des actifs (ROA), les IMF nouvelles, les IMF de types coopératifs et l’année d’existence (l’âge) sont significatifs et exercent une influence négative sur les performances financière, sociale et globale. En effet, les IMF de petites tailles sont significatives à 1% et influencent la performance financière, tandis que la rentabilité des actifs (ROA) et les IMF de types coopératifs influencent la performance sociale respectivement à 5% et 10%. Enfin, l’année d’existence (l’âge) exerce une influence significative à 10% sur la performance globale.