“…En l'espace d'une quinzaine d'années, l'analyse des recompositions de l'espace économique au sein des métropoles françaises a constitué un solide corpus de travaux. Avec la tendance des lieux d'emplois à se diffuser en dehors des villes-centres et la dimension prise par ce desserrement partout où la croissance urbaine était constatée, les examens empiriques se sont multipliés en cherchant, pour la majorité d'entre eux, à répondre à une interrogation principale : les processus à l'oeuvre reconfigurent-ils en profondeur la structure des espaces économiques intra-métropolitains et transforment-ils les hiérarchies internes entre les lieux d'activités (Alvergne, Shearmur, 1999 ;Guérois, Le Goix, 2000 ;Aguilera, 2002 ;Gaschet, 2002Gaschet, , 2003Baumont et al, 2003 ;Gilli, 2005a ;Halbert, 2005) ? Une tendance commune à tous ces travaux, est d'observer comment le sommet de cette hiérarchie -le centre -parvient à demeurer le pôle par excellence des services métropolitains, le lieu où la centralité d'affaires s'exprime encore le mieux.…”