This study explores the effects of financial and tax reporting incentives on options granted to chief executive officers in Canada. Extant studies with a similar objective (Yermack 1995;Matsunaga 1995) explore predominantly nonqualified U.S. option grants that are deductible to the extent that the options are in the money at the time of exercise. In contrast, Canadian firms do not get a tax deduction for their stock option grants at any time. In both countries, no expense is recorded for financial reporting purposes. As a result, the financial reporting and tax reporting trade-off is more pronounced in the Canadian setting of this study compared with the U.S. setting.We measure option granting behavior as the ratio of the Black-Scholes value of stock option grants to the sum of cash compensation and the value of stock option grants. Using a sample of 806 firm-year observations during the period 1993-95, we find that observed option grants are significantly correlated with proxies for short-run financial reporting incentives. We also find evidence that option granting behavior is correlated with proxies for tax incentives.
Keywords Stock options; Taxation; Financial reporting; Hypothesis testing
CondenséLe recours aux options d'achat d'actions dans le régime de rémunération des cadres peut augmenter le bénéfice déclaré dans le contexte de l'information financière puisque la charge au titre des salaires afférente aux options dans l'état des résultats est habituellement nulle. Il se peut donc que les sociétés plus sensibles au bénéfice déclaré (c'est-à-dire celles pour qui les coûts de l'information financière sont plus élevés) soient davantage susceptibles d'octroyer à leurs cadres des options d'achat d'actions, de manière à éviter la constatation Plus précisément, le contexte canadien est fort différent du contexte des États-Unis sur lequel se sont penchés Yermack (1995) et Matsunaga (1995. Ces derniers testent dans leurs études les données des États-Unis relatives à l'octroi d'options majoritairement sans restriction dont l'avantage connexe peut être déduit par la société au moment de la levée. Les auteurs de la présente étude, au contraire, examinent les options octroyées au Canada pour lesquelles aucune déduction fiscale n'est permise au moment de la levée. Le recours aux options exige donc des sociétés canadiennes qu'elles parviennent à un compromis entre les avantages de l'information financière et les coûts fiscaux, tandis que le recours aux options sans restriction aux États-Unis offre le meilleur des deux mondes (la déductibilité fiscale et aucune charge dans l'état des résultats). En conséquence, l'élément fiscal dissuasif que comporte l'octroi d'options devrait être plus accentué dans la présente étude que dans celle de Yermack (1995) ou de Matsunaga (1995). Le principal apport des auteurs est ici de documenter les conséquences de l'absence de déduction fiscale sur l'octroi par les sociétés d'options d'achat d'actions aux cadres. Les auteurs recueillent également d'autres faits démontrant l'inci...