Nouvelle.Il est aussiMembre du Collège doctoral franco-brésilien.Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est rendu au Brésil en novembre 2009, créant une grande polémique dans le pays. Les communautés juive et homosexuelle ainsi que les organisations luttant pour les droits de l'homme ont alors dénoncé la venue d'un président si contesté, connu pour sa rhétorique provocatrice. Cela a également soulevé de nombreuses critiques de la part des puissances occidentales redoutant la politique nucléaire iranienne, les Etats-Unis en tête. Mais les ambitions brésiliennes de convertir le pays en un acteur d'importance mondiale souhaitant un siége de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, passent aussi par le fait de traiter des grandes affaires mondiales de sécurité collective dont la question du nucléaire iranien fait partie (tout comme le conflit israélo-palestinien). La position brésilienne sur cette question est particulièrement intéressante puisqu'on ne peut s'empêcher de faire un parallèle entre le programme nucléaire iranien et celui du Brésil qui, en son temps, avait également soulevé les suspicions de la part des grandes puissances.Ces dernières années, un rapprochement s'est opéré de fait entre Brésiliens et Iraniens, à la fois pour des questions économiques de diversification des marchés sur la base des nouvelles relations SudSud, mais également sur le plan diplomatique dans un objectif commun de promouvoir un monde multipolaire. Ce rapprochement n'est pas sans conséquence pour les Brésiliens, qui ont opté pour une stratégie diplomatique volontariste particulièrement risquée.
Le développement d'une relation Sud-Sud
Les relations diplomatiques entre deux puissances régionales