Enfants et adolescents suicidants

Suicidal Ideation and Attempts during Middle Childhood: Associations with Subjective Quality of Life and Depression

“…Association between depressive symptoms and suicidality was clearly underlined: results show that 40% of children with suicide attempts, nearly 19% of children with suicide ideation and nearly 9% without suicidality had clinical symptoms of depression. So, the depressive symptom severity is confirmed as an important indicator of suicide risk according some previous researches [27,28]. Suicidality was also associated with the age of the children.…”

Tentatives de suicide chez les enfants de moins de 12 ans

“…Cette échelle à 12 items apprécie notamment les circonstances de la TS et la planification du geste. L'intentionnalité a été cotée selon le score à cette échelle comme faible (1-4), moyenne (5-8) ou élevée (9)(10)(11)(12). Concernant le CHU de Besançon, la liste des patients suicidant a été établie par l'observatoire régional de santé de Franche-Comté à partir du logiciel informatique centralisant les activités du SAU (données sociodémographi-ques, provenance du patient, moyen utilisé lors de la TS, devenir du patient).…”

Adolescence, prise de toxiques et tentative de suicide par défenestration

“…L'étude de La Rosa et al [16], menée auprès de plus de mille consultants d'un centre de prévention sanitaire et sociale de la Caisse primaire d'assurance maladie, âgés de 16 à 25 ans, avait repéré 5 facteurs psychopathologiques, biographiques ou environnementaux prédisant de façon indépendante un risque suicidaire élevé : le niveau de « pessimisme-désespoir » à une échelle d'auto-évaluation, le degré d'humeur dépressive, la notion de père inconnu, l'existence d'un événement déstabilisant récent, enfin la notion d'un échec scolaire. De tels résultats vont dans le sens de l'étude menée par Le Heuzey et al, qui soulignait le fait que les stress psychosociaux constituent un facteur de risque des conduites suicidaires probablement plus important que le diagnostic clinique lui-même [17]. L'étude de Caron-Lefèvre comparant TS « graves » et TS de moindre gravité chez 50 adolescents avait également noté la fréquence de la mort d'un parent proche chez les adolescents du premier groupe [18].…”

“…La défenestration en elle-même a été peu étudiée chez l'enfant et l'adolescent. Une étude clinique réalisée dans un hôpital pédiatrique parisien entre 1989 et 1992 l'a retrouvée dans 10 % des TS d'enfants et d'adolescents hospitalisés [17]. Une série de 8 cas admis dans un hôpital d'enfants a été rapportée par Le Heuzey et Perusson sur une durée de 3 ans.…”