“…En domaine périglaciaire, Tricart (1952) a expliqué que la capture de la Moselle était due à un déversement à la suite de l'engorgement de son propre cours sous le volume de ses alluvions fluvioglaciaires dans l'entonnoir de percée conséquente de Toul. Les observations nouvelles relatives à la Moselle et au site de la capture montrent que cela est vrai pour les nappes du Saalien ancien et moyen, mais que la capture s'est réali-sée avant le dépôt d'une dernière nappe fluvioglaciaire saalienne encore très abondante (Weisrock et Taous, 1995 ;Harmand et al, 1995), donc au cours d'un interstade qui a favorisé la dynamique d'incision et d'érosion régressive à partir du niveau de base de la Meurthe en avance de creusement pour avoir été plus tôt tributaire du bassin du Rhin. À l'interprétation morphoclimatique générale qui demeure valable, il fallait adjoindre cette précision qui réhabilite l'importance des processus fluviatiles.…”