Entrapment of the ulnar nerve at the elbow

Decoupled epineurial and axonal deformation in mouse median and ulnar nerves

“…However, differences in the regional patterns of high epineurial strain and increased axonal tortuosity suggest that axons are not fully coupled to outer connective tissue layers of nerves. This has potentially important implications for clinical care; consideration of nerve strain should remain an important principle in understanding the pathophysiology of entrapment neuropathy and in treating nerve injuries . On the other hand, by virtue of their mechanical decoupling from external forces, axons may be better protected and less susceptible to traction‐induced injury than originally suspected.…”

“…[1][2][3][4] Nerve traction has also been implicated in the pathological progression of several entrapment neuropathies, including carpal and cubital tunnel syndromes. [5][6][7][8] Therefore, nerves must maintain sufficient compliance to maintain their physiological functions. 9 Compounding their biomechanical challenge, nerves undergo especially high epineurial strains-and a corresponding increase in compliance-near joints, as reported in a number of animal and human models.…”

Le nerf ulnaire au coude

“…Ce réti-naculum se présente sous quatre formes identifiées par O'Driscoll [12] avec : pour le type 0 un rétinaculum absent permettant la subluxation du nerf, pour le type 1 A un rétina-culum fin qui se tend en flexion complète sans compression ulnaire, pour le type 1B un rétinaculum épais qui comprime le nerf à partir de 90°et pour le type 2 un remplacement du rétinaculum par le muscle épitrochléo-anconéen observé dans 1 % à 34 % des cas [12][13][14][15] et innervé par le nerf ulnaire [14]. En fait ce rétinaculum semble constant mais plus ou moins fin [6] et se prolonge distalement par le fascia antebrachial dont le possible épaississement forme le parfois compressif fascia d'Osborne [3,16] situé au niveau de la zone de réunion des deux chefs musculaires du fléchisseur ulnaire du carpe.…”

“…Lors de la flexion du coude le rétinaculum du tunnel cubital s'allonge de 45 % [21] et se tend car la distance entre l'olécrane et l'épicondyle médial augmente de 10 à 15 mm (5 mm tous les 45°) [11,16,[22][23][24][25] alors que le ligament collatéral médial du coude a tendance à se ballonner [11,22,25] entraînant un diminution de calibre du tunnel ulnaire d'approximativement 55 % [23]. Le nerf malgré un mouvement de glissement de part et d'autre du tunnel ulnaire, se modifie avec la flexion du coude puisqu'il est étiré de 4,7 mm en moyenne [23] et tend à se déjanter hors de sa coulisse [26,27].…”

“…Ce glissement est autorisé par un débattement du mé-sentère de 1 cm en amont de l'épicondyle médial et de 0,6 cm en aval [23]. Toute limitation des possibilités de glissement du nerf, qu'elle soit due à un épaississement du rétinaculum [12], à une adhérence post-traumatique (« traction neuritis », [7,16,23,24,26,27]), ou à une augmentation de trajet (cubitus valgus, ostéophytose arthrosique ou de polyarthrite, kyste), va entraîner un étirement anormal du nerf ulnaire susceptible d'altérer sa vitesse de conduction électrique de 70 % pour un étirement de 12 % sur une heure [31] et son approvisionnement vasculaire qui diminue de 50 % pour 8 % d'étirement [32] et s'interrompt dès 15,7 % d'élongation. [33].…”