Au Sénégal, les changements climatiques ont des incidences socio-économiques marquées, mais sont présentés, par les agriculteurs, de manière différente selon les contextes culturels, politiques et religieux. En Basse Casamance, le recul du couvert ligneux dû aux sécheresses a été partiellement compensé par sa progression depuis les années 2000, alors qu’au cours de la même période, d’autres dynamiques d’occupation du sol sont apparues, inattendues parce qu’elles diffèrent d’une rive à l’autre du fleuve, dans une région qui revendique hautement son unité.