Despite low productivity rates and sparse tree cover in the circumpolar region, the Inuit identify woody plants and their products as important parts of their diet that provide essential nutrients and medicine. However, evidence of historic and prehistoric Inuit plant use is less well known. This article presents archaeobotanical research from two 18th-century Inuit sites in Northern Labrador. At both sites, abundant botanical remains were recovered, suggesting woody plants were consumed as food, used as medicines, and modified for many valuable purposes. These results are consistent with Inuit ethnobotanical studies, suggesting that woody plants contribute important elements to the Inuit economy today and have done so in the recent past.Malgré un faible taux de productivité et une couverture végétale éparse dans la région circumpolaire, les Inuit considèrent les plantes forestières et leurs produits comme des parties importantes de leur alimentation, car elles leur fournissent des nutriments essentiels et des produits médicinaux. Cependant, on connaît moins la manière dont les Inuit des époques historiques et préhistoriques utilisaient les végétaux. Cet article présente une recherche archéobotanique portant sur deux sites inuit du XVIIIe siècle au nord du Labrador. Dans les deux sites, des restes végétaux ont été retrouvés en grande quantité, ce qui suggère que les plantes forestières étaient utilisées comme nourriture, pour usage médical, ou qu’elles étaient modifiées en vue de nombreux usages. Ces résultats corroborent les études ethnobotaniques chez les Inuit, indiquant que les plantes forestières apportent d’importants éléments à l’économie des Inuit et qu’elles le faisaient aussi dans le passé récent