Ethnopharmacological reports on anti-Buruli ulcer medicinal plants in three West African countries

Abstract

This review compiles for the first time ethnopharmacologically useful plants against BU. The phamacological potential of 13 of them has been demonstrated in vitro and support BU evidence-based traditional medicines. In addition, 7 species showed activity in BU patients and have emerged as a promising source of the traditional medicine for treatment of BU. Yet, further safety and efficacy study should be initiated prior any approval as alternative therapy. Overall, a huge gap in knowledge appeared, suggesting further well-planned and detailed investigations of the in vitro, in vivo, and safety properties of the claimed anti-BU plants. Therefore, plants with medicinal potential should be scrutinized for biologically active compounds, using bioassay-guided fractionation approach to provide new insights to find novel therapeutics for BU control.

An ethnobotanical study of plants used to treat liver diseases in the Maritime region of Togo

“…Buruli ulcer (Tsouh Fokou et al, 2015); viral hepatitis A and C (Guinnin et al, 2015) ; liver damage (Sangare et al, Not toxicity effect (Adlin Afzan et al, 2012); no significant toxic effect of the oral administration of the aqueous extract of leaves (Ismail et al, 2014) 2012a); dysentery, diabetes, constipation and chronic indigestion (Khan et al, 2015). Cochlospermum tinctorium Perr.…”

“…Diabetes (Karou et al, 2011;Kpodar et al, 2015); Viral hepatitis A and C (Guinnin et al, 2015) Hemolytic activity ; Acute and sub-chronic toxicity hydroethanolic extract in rats (Bakoma et al, 2013); cytotoxycity (Traore et al, 2014) Hepatoprotective activity against 2-acetylaminofloureneinduced damage in rat (Adetutu and Olorunnisola, 2013) Ocimum canum Sims Mosquito repellent (Kweka et al, 2008) ; Buruli ulcer (Tsouh Fokou et al, 2015) Hepatoprotective abilities of the extracts against alcoholinduced oxidative stress in rats (George and Chaturvedi, 2008) Anthocleista nobilis G. Don.…”

Approche ethnobotanique et ethnopharmacologique des plantes utilisées dans le traitement traditionnel de l’ulcère de Buruli à Akonolinga (Cameroun)

“…C'est d'ailleurs ce qui justifie la fréquence de citation élevée de cette espèce, liée à son association fréquente dans ces 18 recettes indiquées par tous les neuf informateurs. La prépondérance de l'écorce de tiges dans les recettes pour le traitement de l'UB à Akonolinga est un trait caractéristique, également relevé par Betti (2001), pour la médecine traditionnelle du Dja, et pour les plantes médicinales antihémorroïdaires des marchés et villages du Centre et du Littoral Cameroun; alors que l'essentiel des études éthnobotaniques et ethnopharmacologiques au Cameroun ou en Afrique, relèvent plutôt la prépondérance des feuilles par rapport aux autres organes utilisés dans la pharmacopée traditionnelle (Djafouka, 1997;Dibong et al, 2011 ;Ghourri et al, 2013) et même dans le traitement de l'UB en Afrique de l'Ouest (Tsouh Fokou et al, 2015). L'importance des feuilles dans les recettes contre l'UB dans l'arrondissement d'Akonolinga peut être directement mis en relation avec le spectre pondéré des types morphologiques des espèces utilisées, qui a montré une nette dominance des herbacées et pour lesquelles l'organe le plus exploité est la feuille.…”

“…Tous les remèdes recensés à Akonolinga étaient administrés par voie externe, essentiellement en massage et désinfection, application de cataplasme ou en projection sur les lésions ou plaies. Par contre, Yemoa et al (2008), Tsouh Fokou et al (2015 ont indiqué une administration des formes préparées par voie interne et/ou externe au Bénin, Ghana et Côte d'Ivoire. La spécificité des recettes recensées dans l'arrondissement d'Akonolinga réside, dans la constance chez les 9 tradithérapeutes, de l'usage des fibres de tige du bananierplantain, Musa parasidiaca, imprégnées des différents décoctés pour le massage et la désinfection des lésions ulcéreuses.…”

“…Des travaux ont été entrepris pour mieux étudier ces plantes et thérapies traditionnelles afin de disposer des informations par rapport à l'efficacité et/ou l'innocuité de ces dernières. Plusieurs espèces de plantes médicinales traditionnellement utilisées pour traiter l'UB ont été identifiées, leur composition chimique définie et leurs activités antibactériennes sur Mycobacterium ulcerans, ainsi que leur toxicité déterminées en Afrique de l'Ouest de manière globale (Tsouh Fokou et al, 2015, et plus spécifiquement au Benin (Yemoa et al, 2008(Yemoa et al, , 2011(Yemoa et al, , 2015, au Ghana (Addo et al, 2007), en Côte d'Ivoire (Coulibaly et al, 2011). Au Cameroun, les travaux de Pouillot et al (2007), Landier et al (2011) soit par massage et désinfection de la lésion avec les décoctions préparées (64,3%), soit par application locale en cataplasme (14,3%) ou par badigeonnage (3,6%), soit par projection sur les lésions ou plaies ulcéreuses, de la préparation contenue dans des fragments de feuilles de bananier préalablement ramollies au feu de bois (14,3%).…”