“…Les travaux appréhendant les périodes de vie hors couple à partir d'approches quantitatives sont encore rares (Rault et Régnier-Loilier, 2019), l'analyse démographique souffrant d'un certain tropisme conjugal (Bergström, 2018) : le plus souvent centrée sur les épisodes de mise en union, de vie en couple ou de rupture d'union -du fait de leur lien avec la fécondité -elle considère implicitement les périodes intermédiaires comme des « temps creux » de la vie conjugale. La connaissance de l'évolution de la vie hors couple ne repose ainsi avant tout que -par complémentarité -sur une observation transversale, au fil des recensements, de la distribution par âge de la population vivant au contraire en couple (Lefranc, 1995 ;Arbouville et Bonvalet, 2003 ;Daguet et Niel, 2010 ;Toulemon, 2012 ;Insee, 2015).…”