2008
DOI: 10.1016/j.rco.2008.09.006
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Évaluation isocinétique à deux ans de ligamentoplasties du ligament croisé antérieur au tendon rotulien et aux ischiojambiers

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
2

Citation Types

0
5
0
6

Year Published

2010
2010
2024
2024

Publication Types

Select...
8

Relationship

1
7

Authors

Journals

citations
Cited by 32 publications
(11 citation statements)
references
References 11 publications
0
5
0
6
Order By: Relevance
“…La tendance chirurgicale est actuellement en faveur des plasties aux ischiojambiers. Cette chirurgie présente un certain nombre de particularités : une fréquence des accidents musculaires durant le premier mois, une réinsertion distale de ces muscles 4 cm plus haut, une cicatrisation fibreuse, une amyotrophie importante et un défi-cit musculaire sur les fléchisseurs et les rotateurs internes qui est prélèvement-dépendant [9]. Les TLTR ont pour caractéris-tique un abaissement de la rotule par raccourcissement du tendon rotulien favorisant les lésions cartilagineuses fémoro-patellaires, une cicatrisation tendineuse longue, qui nécessite 18 mois avec des tendinopathies fréquentes à un an, et des douleurs antérieures jusqu'à deux ans (60 % selon le symposium de la SFA en 2007).…”
Section: Quelle Rééducation Pour Quel Transplant ?unclassified
See 1 more Smart Citation
“…La tendance chirurgicale est actuellement en faveur des plasties aux ischiojambiers. Cette chirurgie présente un certain nombre de particularités : une fréquence des accidents musculaires durant le premier mois, une réinsertion distale de ces muscles 4 cm plus haut, une cicatrisation fibreuse, une amyotrophie importante et un défi-cit musculaire sur les fléchisseurs et les rotateurs internes qui est prélèvement-dépendant [9]. Les TLTR ont pour caractéris-tique un abaissement de la rotule par raccourcissement du tendon rotulien favorisant les lésions cartilagineuses fémoro-patellaires, une cicatrisation tendineuse longue, qui nécessite 18 mois avec des tendinopathies fréquentes à un an, et des douleurs antérieures jusqu'à deux ans (60 % selon le symposium de la SFA en 2007).…”
Section: Quelle Rééducation Pour Quel Transplant ?unclassified
“…Cette insuffisance musculaire est importante et dépendante du type de transplant dans les six premiers mois. Elle perdure dans le temps, puisque dans une étude réalisée deux ans après la plastie chez 127 patients, Condouret et al [9] montrent la persistance d'un déficit moyen de 10 % sur le quadriceps et sur les ischiojambiers et de 5 % sur les rotateurs internes. Le déficit musculaire est corrélé à la satisfaction (score IKDC subjectif).…”
Section: Quelle Rééducation Pour Quel Transplant ?unclassified
“…Les auteurs préconisent une approche précoce de la rééducation de la lésion musculotendineuse des IJ, avec une sollicitation progressive en excentrique afin de limiter leur déficit résiduel par cicatrisation imparfaite et tardive de la zone prélevée [5]. Cependant, de nombreux auteurs contre-indiquent le travail de ces muscles pendant trois à quatre semaines (voire plus) après une chirurgie de type DIDT : technique chirurgicale de reconstruction ligamentaire du genou utilisant le droit interne (DI) ou gracilis et le demi-tendineux (DT) ou semi-tendinous comme transplant [4,6].…”
unclassified
“…Cette récupération intervient de façon progressive, le plus souvent entre 4 et 12 mois, parfois plus [1][2][3], n'est pas toujours totale et paraît ne plus évoluer au-delà de deux ans postopératoires [4,5].…”
unclassified
“…Dans une étude rétrospective multicentrique présentée au congrès de la Société française d'arthroscopie, à Lyon en 2007, Condouret et al [4] retrouvent, à deux ans d'une ligamentoplastie (tendon rotulien ou droit interne et demitendineux [DIDT]), un déficit résiduel moyen de 10 % sur les extenseurs, non prélèvement dépendant, et un déficit moyen des fléchisseurs de 10 % significativement supérieur dans le groupe des plasties aux IJ, en relation avec le nombre de tendons prélevés : supérieur à 7 % en l'absence de prise d'un IJ, 7 % si un tendon est prélevé et 17 % avec le prélèvement des deux tendons. Or, on sait l'importance de la restauration de la capacité des fléchisseurs-rotateurs internes du genou dans le contrôle rotatoire du genou opéré et dans la protection de la plastie du LCA (prévention de la distension), en particulier chez les sportifs reprenant rapidement une activité physique avec sollicitation précoce en pivot de la greffe tendineuse : ces constatations amènent les auteurs à réfléchir à l'adaptation des programmes actuels de rééducation après plastie aux IJ (voir l'article de Ferret et Barthélémy).…”
unclassified