Phi thickenings are lignified wall thickenings in the radial and tangential walls of the root cortex of some plant species and are so named because they resemble the Greek letter φ in cross section. Although their occurrence has long been known in gymnosperms, a systematic survey of their presence has never been undertaken. Such a survey may be useful to future studies of the functions of these structures. Roots of 22 species of gymnosperms representing all of the major groups were hand sectioned, stained with phloroglucinol (a lignin stain), and examined for the presence of phi thickenings using light microscopy. Detailed observations on Thuja occidentalis (Cupressaceae) were made to provide a baseline for comparison in this study. Phi thickenings were absent in the species examined in the Cycadaceae, Gnetaceae, Pinaceae, and Podocarpaceae and were present in the Ginkgoaceae, Araucariaceae, Taxaceae, and Cupressaceae (s.l.). These results, when combined with previous literature reports, indicate that the occurrence of phi thickenings is consistent within a family. Their occurrence is also correlated with current hypotheses of phylogenetic relationships within the gymnosperms, which may indicate their usefulness as a systematic character.Résumé : Les épaississement phi sont des épaississement pariétaux lignifiés dans les parois radiales et tangentielles du cortex racinaire chez certaines plantes; on les nomme ainsi parce qu'ils ressemblent à la lettre grecque φ en section transversale. Bien qu'on connaisse leur existence chez les gymnospermes depuis longtemps, aucune revue systématique n'a été conduite jusqu'ici. Une telle revue pourrait être utile pour des études à venir sur les fonctions de ces structures. Les auteurs ont prélevé les racines de 22 espèces de gymnospermes représentant tous les groupes importants; le maté-riel recueilli a été sectionné à main levée et coloré au phloroglucinol (colorant la lignine) avant de chercher la présence d'épaississements phi en microscopie photonique. Les auteurs ont effectué des observations détaillées sur le Thuja occidentalis (Cupressaceae), afin d'établir une base de comparaison pour cette étude. Les épaississements phi sont absents chez les espèces de Cycadaceae, Gnetaceae, Pinaceae et Podocarpaceae examinées, et sont présents chez les espèces de Ginkgoaceae, d'Araucariaceae, de Taxaceae et de Cupressacées (s.l.). Ces résultats, lorsque reliés avec la littérature existante, indiquent que la présence d'épaississements phi est constant à l'intérieur de la famille. Leur présence est également corrélée avec les hypothèses courantes de relations phylogénétiques chez les gymnospermes, ce qui suggère leur utilité comme caractère systématique.