Central-place (CP) foraging theory predicts a positive correlation between the time a breeding CP forager spends in a patch and the distance of the patch to the CP. We found that nursing female Hemprich's long-eared bats (Otonycteris hemprichii Peters, 1859; Vespertilionidae) that forage around a lake in the Negev roost in only two areas: one 0.5-2 km (near) and one 9 km (far) from the foraging area. If these bats are CP foragers, then the strategies of the two groups should differ. We predicted that females roosting farther away would have longer but fewer foraging bouts. Using radiotelemetry, we measured the activity of six females from the near site and three from the far site. Without exception, females from the far site made a single, prolonged foraging bout each night, while females roosting nearby made several shorter bouts. Among the females from the near site, daily foraging time, mean daily foraging bout length, and first daily foraging bout length were all significantly and positively correlated with distance between the roost and the foraging site. Our data support the prediction that female O. hemprichii are CP foragers. We suggest that the females trade off using a safe roost site, distant from a choice foraging area, and lower nursing frequency against using a risky roost site close to the foraging area and greater nursing frequency.Résumé : La théorie de la quête alimentaire depuis un point central (CP) prédit qu'il y aura une corrélation positive entre le temps qu'un organisme reproducteur qui s'alimente depuis un CP passe dans une parcelle et la distance de cette parcelle du CP. Nous avons observé que des femelles allaitantes de l'oreillard d'Hemprich (Otonycteris hemprichii Peters, 1859; Vespertilionidae) qui s'alimentent autour d'un lac dans le Néguev se perchent seulement dans deux sites, l'un (proche) à 0,5-2 km et l'autre (éloigné) à 9 km de la région d'alimentation. Si ces chauves-souris s'alimentent depuis un CP, il devrait alors y avoir des différences de stratégie entre les deux groupes. Nous avons prédit que les femelles qui se perchent à une distance plus grande devraient avoir des épisodes alimentaires plus longs, mais moins nombreux. Nous avons mesuré par radiotélémétrie l'activité de six femelles du site rapproché et de trois du site éloigné. Sans exception, les femelles du site éloigné entreprennent une seule sortie alimentaire prolongée chaque nuit, alors que les femelles qui nichent tout près font plusieurs sorties plus courtes. Chez les femelles du site rapproché, la durée journalière de la quête alimentaire, la durée journalière moyenne des sorties alimentaires et la durée de la première sortie chaque jour sont toutes en corrélation significative et positive avec la distance entre le site de perchage et le site d'alimentation. Nos données appuient la prédiction que les femelles d'O. hemprichii s'alimentent depuis un CP. Nous croyons que les femelles font un compromis entre un site sécuritaire de perchage loin du site d'alimentation et une fréquence réduite d'allaitement, d'une...