We investigated the mechanism of high oxidative capacity of skeletal muscles in hibernating Daurian ground squirrels (Spermophilus dauricus Brandt, 1843). Myoglobin (Mb) levels, as well as citrate synthase and lactate dehydrogenase (LDH) activities, were measured by spectrophotometry. Mb content in the soleus (SOL) muscle lasted from the beginning of hibernation to spring. Mb content in SOL was 87% higher in the hibernating group than in the summer group. Mb content in the extensor digitorum longus (EDL) muscle stayed at similar levels during the different periods of the year. Citrate synthase activity in SOL was 30% higher in the hibernating group than in the summer group. Meanwhile, citrate synthase activity in EDL did not change during hibernation. LDH activity in SOL was not different between the hibernating group and the summer active group, whereas LDH activity in EDL increased significantly (up to 11%) in the 2 days arousal after hibernation group compared with the hibernating group. We conclude that high oxidative capacity is provided by increased oxygen storage capacity of slow-twitch muscle fibers rather than from fast-twitch muscle fibers in hibernating animals.
Résumé :Nous avons examiné le mécanisme qui sous-tend la capacité oxydative élevée des muscles squelettiques chez des spermophiles de Daourie (Spermophilus dauricus Brandt, 1843) hibernants. Les teneurs en myoglobine (Mb), ainsi que les activités de la citrate-synthase et de la lactate-déshydrogénase (LDH) ont été mesurées par spectrophotométrie. Les teneurs en Mb dans le muscle soléaire (SOL) persistaient du début de l'hibernation jusqu'au printemps. Les teneurs en Mb dans le SOL étaient de 87 % plus grandes dans le groupe hibernant que dans le groupe d'été. La Mb dans le muscle long extenseur du doigt (EDL) se maintenait à des teneurs semblables durant toutes les saisons de l'année. L'activité de la citrate-synthase dans le SOL était de 30 % plus grande dans le groupe hibernant que dans le groupe estival, alors que dans l'EDL, elle ne changeait pas durant l'hibernation. Il n'y avait pas de différence sur le plan de l'activité de la LDH dans le SOL entre le groupe hibernant et le groupe estival, alors que dans l'EDL, l'activité de la LDH augmentait de manière significative (jusqu'à 11 %) dans le groupe observé 2 jours après le réveil suivant l'hibernation par rapport au groupe hibernant. Nous concluons que la capacité oxydative élevée chez les animaux hibernants est assurée par une capacité de stockage d'oxygène accrue dans les fibres musculaires à contraction lente plutôt que par les fibres musculaires à contraction rapide. [Traduit par la Rédaction]