“…J'ai perçu l'antispécisme comme la continuité logique de ces idées, et c'est ce qui m'a amené à devenir végétarien pendant plusieurs années et à porter un regard critique sur les rapports aux animaux. Ayant intégré un cursus de sociologie, j'ai dû transformer ce regard critique en un regard curieux, équipé des outils de l'enquête, que j'ai déployés dans les zoos, les refuges de protection animale (Michalon, 2013), puis dans les pratiques de médiation animale (Michalon, 2014). Cela m'a amené à attribuer beaucoup de valeur à l'empirisme, à la factualité, à la pratique du terrain, et au fait de baser toute argumentation, toute conceptualisation, sur des données.…”