Facteurs de risque du portage du streptocoque du groupe B chez la femme enceinte à terme: étude prospective à propos de 294 cas

Prevalence of colonization by Streptococcus agalactiae among pregnant women in Bukavu, Democratic Republic of the Congo

“…In this respect, our findings confirm those of other studies in Tunisia, in which a statistically significant association between GBS carriage and genital tract infections during pregnancy was found [15]. In contrast, other studies from Tunisia and from Morroco did not find any association with the following risk factors: age, school education level, parity, history of abortion or spontaneous miscarriage, history of extra-uterine pregnancy, fatal death in utero, preterm pyelonephritis, gestational diabetes, and twin pregnancy [3,15,16]. Our study highlights the association of GBS vaginal colonization with HIV seropositivity.…”

Portage vaginal du streptocoque du groupe B chez la femme enceinte au niveau de la région de Marrakech

“…La prévalence du portage génital et anal du streptocoque du groupe B dans les pays en voie de développement est estimée à 9% en Inde, 8% en Asie du Pacifique, 18% en Afrique subsaharienne, 17% en Afrique du Nord et de l'Est, 12% en Amérique centrale ou du Sud [ 11 ]. En Tunisie la prévalence a été estimée à 12,92% sur une population de 294 patientes dépistées [ 12 ]. Dans une étude prospective réalisé au CHU Hassan II de Fès (Maroc) portant sur une population de 240 parturiente dépistée, le taux de portage du streptocoque du groupe B était de 23,3% [ 13 ].…”

Déterminants de la colonisation maternelle à streptocoque B et facteurs associés à sa transmission verticale périnatale : étude cas-témoins

“…En effet, parmi les enfants dé veloppant une IBNP, la proportion d'enfants de femmes né gatives s'é lè ve à 61 % aux É tats-Unis (où l'antibioprophylaxie des femmes né gatives pré sentant d'autres critè res de risque infectieux en salle de travail n'est pas toujours ré alisé e) [23], et à 44 % à La Ré union (où celle-ci est pratiqué e conformé ment aux recommandations de l'HAS) [24]. Selon l'é tude de Jerbi, é tude prospective portant sur 240 femmes, aucun facteur de risque de portage n'a é té retrouvé (l'obé sité ne faisait pas partie des facteurs é tudié s), et la colonisation du SGB est inconstante et variable au cours de la grossesse [31]. Marpeau et al remettent en question la sensibilité du dé pistage systé matique organisé entre 34 et 38 SA.…”

“…Cette hypothè se est rendue plausible par le fait que 15 % à 20 % des femmes sont colonisé es par le SGB au-delà de l'âge gestationnel recommandé pour le dé pistage [33]. Sachant que le taux de portage du SGB varie selon le site pré levé , le dé pistage de ces deux derniè res populations à risque pourrait bé né ficier en plus d'un é couvillon rectal, connu pour amé liorer de 40 % la positivité du ré sultat [31,34]. Enfin, pour être sensible, le PV doit contenir les secré tions du tiers infé rieur du vagin, souvent masqué es par les lames du spé culum, cette partie concentrant les colonies de SGB les plus abondantes, comme le rappellent les guidelines de l'HAS [21].…”