composante « Education » est très indispensable dans l'accomplissement de ce processus. La Banque Mondiale (2018) soutient que l'éducation contribue grandement à la réalisation de l'objectif d'éradication de l'extrême pauvreté et constitue un investissement aux retombées durables et illimitées. La liberté fondamentale d'éducation ne se limite pas à la liberté d'accès à l'éducation mais au droit à une éducation de qualité. Cette qualité renvoyant à l'apprentissage et l'acquisition des compétences justifie les dépenses d'éducation, constitue le levier véritable du capital humain et est le moteur principal du développement humain. En matière de développement humain, d'énormes progrès ont été réalisés dans le monde, l'Afrique Subsaharienne reste à la traine, particulièrement les pays francophones qui occupent des places peu flatteuses du classement de l'IDH. Cette contreperformance est due aux faibles avancées enregistrées dans le secteur de l'éducation où des millions d'enfants et de jeunes n'ont toujours pas accès à l'enseignement primaire et secondaire. Nombreux sont ceux qui peinent à acquérir des compétences de base. L'UNESCO (2018) démontre, qu'entre 2000 et 2012, des progrès ont été effectivement accomplis à travers l'Afrique subsaharienne. L'indice africain de développement de l'EPT a progressé durant cette période, mais le niveau d'indice de l'Afrique centrale et de l'Afrique de l'Ouest reste à un niveau moyen faible, respectivement de 56 et 50 contre un indice moyen africain de 57. Fort de ces deux constats, notre étude portera essentiellement sur les pays d'Afrique centrale et occidentale qui constituent l'ensemble des pays du programme d'analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC). Altinok (2015), démontrait déjà, dans une étude comparative, que les pays PASEC obtiennent de faibles résultats en matière d'apprentissage par rapport aux pays SACMEQ. De même, Sandefur (2018) priorise uniquement dans son analyse les données TIMSS en maths pour les pays SACMEQ. Malgré d'énormes efforts consentis par les gouvernements des pays PASEC ainsi que les résultats encourageants obtenus en matière de scolarisation, de nombreuses disparités n'ont pas permis d'atteindre les objectifs d'EPT. Pauvreté, genre, origine ethnique, handicaps et lieu d'habitation expliquent l'essentiel des disparités qui subsistent en matière d'éducation (