“…D'un côté, par conséquent, une taylorisation des services se traduisant pour le plus grand nombre par une dégradation de la qualité de la prestation ; de l'autre et à l'inverse, la priorité donnée à la créativité organisationnelle de quelques-uns, fondée sur des principes tels que « le projet, le réseau, l'équipe, l'autonomie, l'implication, la qualité, le contrôle décentralisé, la responsabilité 2 ». Naturellement, il se peut qu'ensuite, sous l'une ou l'autre des deux modalités, cette tendance industrielle s'attaque à l'enseignement proprement dit, comme A. N. Gjerding et al, par exemple, l'indiquent en se fondant sur les analyses de ce que B. R. Clark appelle « l'université entrepreneuriale 3 ». Ces auteurs montrent en effet que « lorsque les pratiques entrepreneuriales sont couronnées de succès, la culture d'entreprise s'enracine solidement et profondément, offrant à l'université toute entière la possibilité d'adhérer à un ensemble d'idées nouvelles 4 ».…”