“…Cette étude s'inscrit dans la foulée d'un nombre croissant de recherches qui analysent les interprétations et les représentations de la révolution et de l'identité révolutionnaire, tant du point de vue des individus que des institutions (se référer entre autres à Brotherton, 2003Brotherton, , 2005Carter, 2000 ;Daniel, 1995 ;Doyon, 2003Doyon, , 2005Fernández, 1996 ;Forrest, 1999 ;Fosado, 2004 ;Gropas, 2007 ;Hernandez-Reguant, 2002 ;Holbraad, 2002 ;Palmié, 2004 ;Perry, 2004 ;Powell, 2008 ;Premat, 2004Premat, , 2009Roland, 2006 ;Rosendhal, 1997). Les prémisses de la recherche s'ancrent dans une vision plurielle et rhizomique de la révolution où l'État n'est pas considéré comme un acteur monolithique et univoque et où les habitants ne sont pas que des sujets passifs des politiques et des réformes mises en place (Doyon et Brotherton, 2008).…”