-During the perinatal period, maternal dietary polyunsaturated fatty acids (PUFA) ensure optimal infant development. Observational studies on cognitive and visual development reported that a specific deficit intake in n-3 PUFA in pregnant women was associated with a reduction in visual acuity in 2-months-old infants. Moreover, a low docosahexaenoic acid (DHA) content associated with a high level of n-6 PUFA in breast milk was negatively associated with the degree of cognitive development in 6-years-old children. As regards to adipose tissue development, only observational human data agree with the hypothesis that excessive dietary intakes of n-6 PUFA compared with n-3 PUFA could promote the development of adipose tissue and obesity. With regard to immune system development, observational and clinical studies suggest that long-chain n-3 PUFA consumption during pregnancy may prevent the incidence of allergic diseases in children. Lastly, specific association between the maternal ingestion of food groups and the infant health has been studied mainly on allergic outcomes (fish, dairy products). Nutritional recommendations for PUFA intake in pregnant and lactating women were mainly based on brain development data, corresponding to breast milk levels of 10% of total fatty acids for linoleic acid, 1.5% for a-linolenic acid and 0.4% for DHA.Keywords: allergic diseases / dairy products / breast milk / brain development / maternal nutrition / obesity / polyunsaturated fatty acids (PUFA) Résumé -Nutrition lipidique périnatale et santé de l'Homme. L'apport en acides gras polyinsaturés (AGPI) de l'alimentation maternelle participe au développement optimal du nourrisson et de l'enfant. Les études d'observation rapportent qu'un déficit spécifique d'apport alimentaire en AGPI n-3 pendant la grossesse est associé à une réduction du niveau d'acuité visuelle chez l'enfant à l'âge de 2 mois, et que le développement cognitif des enfants à l'âge de 6 ans est associé négativement avec une teneur faible en AGPI n-3 et élevée en AGPI n-6 dans le lait maternel. Elles montrent également qu'un déséquilibre du métabolisme maternel des AGPI en faveur de celui de la série n-6 par rapport aux n-3, favorise le développement du tissu adipeux et de l'obésité chez le jeune. Pour le développement du système immunitaire, les études d'observation et cliniques suggèrent que la consommation d'AGPI n-3 à longue chaîne pendant la grossesse peut prévenir l'incidence des maladies allergiques de l'enfant. Des données sont également disponibles concernant des classes d'aliments (poisson, produits laitiers) et l'incidence des manifestations allergiques. Les recommandations nutritionnelles destinées à la femme enceinte et allaitante s'appuient sur les données du développement cérébral, et correspondent dans le lait maternel à des teneurs d'environ 10 % des acides gras totaux pour l'acide linoléique, 1,5 % pour l'acide a-linolénique et 0,4 % pour le DHA.