Tous droits réservés © Département des relations industrielles de l'Université Laval, 2016Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Résumé de l'article Nombreuses sont les études ayant répertorié les facteurs susceptibles de favoriser l'engagement affectif des employés envers leur organisation. Toutefois, davantage de recherches sont requises afin de comprendre les mécanismes par lesquels ces facteurs agissent sur le niveau d'engagement organisationnel affectif (EOA), et de cerner dans quel contexte et sous quelles conditions leurs effets s'avèrent les plus puissants ). La présente étude s'inscrit dans la lignée des études récentes qui visent à surmonter cette limite en investiguant l'interaction entre les facteurs organisationnels et les caractéristiques individuelles dans la prédiction de l'EOA, soutenant que des dispositions individuelles modulent les perceptions des expériences de travail, influençant par le fait même les réactions attitudinales et comportementales. Plusieurs études démontrent que le locus de contrôle, défini comme la tendance des individus à croire qu'ils contrôlent ou non leur environnement et le cours des évènements (Rotter, 1954), joue notamment un rôle sur la façon dont les individus perçoivent leur environnement. Appuyant son raisonnement sur la théorie de l'échange social (Blau, 1964) et sur le modèle de l'engagement au groupe (Tyler et Blader, 2003), l'objectif de cette étude est d'examiner l'effet de l'interaction entre le locus de contrôle (interne/externe) et les perceptions de justice procédurale ainsi que la fierté organisationnelle des employés sur leur niveau d'engagement affectif.Les résultats indiquent que le locus de contrôle exerce un effet modérateur entre l'EOA et les deux antécédents proposés. Ainsi, en vertu de la norme de réciprocité, la tendance des individus à croire que la fierté organisationnelle et la justice procédurale sont le produit de leurs actions les conduiraient à s'engager affectivement auprès de cette dernière. En plus de souligner le rôle important du locus de contrôle dans les réactions attitudinales aux facteurs organisationnels, les résultats démontrent la pertinence d'étudier l'effet modérateur d'autres traits individuels susceptibles de moduler l'adoption de certains comportements et attitudes, ce qui peut représenter un avantage pour les salariés et les dirigeants.Xavier Parent-Rocheleau, doctorant en administration, École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal, Montréal, Québec (parent-rocheleau.xavier@courrier.uqam.ca).Gilles Simard, profess...