Acid rain has affected freshwater ecosystems for more than 50 years in much of northern Europe and North America. The acidification of waters, along with concurrent reduction in acid neutralization capacity, has caused deleterious changes to aquatic populations in much of these regions. To reverse some of the changes to aquatic ecosystems, a number of governmental and nongovernmental groups have applied lime and other neutralizing substances to streams, rivers, lakes, and catchments in the most affected or most ecologically valuable regions. We review the scientific literature published since the late 1980s on liming to provide an overview of successes and failures of various approaches. We discuss the rationale behind liming programs and why certain approaches may not be helpful in mitigating acidification effects under varying conditions. One of our main conclusions is that though water chemistry may be restored if only temporarily, aquatic communities probably will not return to their original states, though targeted fish species can be restored using active management approaches. The communities restored, however, are usually more unstable than those from undisturbed, or pre-acidification conditions. We also show that liming may have to be conducted for 50 to 60 years in some affected locations, which should affect the choice of approaches used in mitigation.
Résumé :Les pluies acides affectent les écosystèmes d'eau douce du nord de l'Europe et de l'Amérique du Nord, depuis plus de 50 ans. Dans plusieurs de ces régions, l'acidification des eaux, ainsi que la réduction concurrente de la capacité de neutralisation des acides, a apporté des modifications néfastes dans les populations aquatiques. Afin de renverser certaines des modifications dans les systèmes aquatiques, un nombre de groupes gouvernementaux et non-gouvernementaux ont appliqué de la chaux, et autres substances neutralisantes, aux ruisseaux, aux rivières, aux lacs et aux bassins versants dans les régions les plus affectées, ou les plus importantes écologiquement. Les auteurs passent en revue la littérature scientifique depuis la fin des années 1980, sur le chaulage, afin de définir les succès et les échecs de différentes approches. Ils discutent la logique soutenant ces programmes et pourquoi certaines approches pourraient ne pas être utiles, pour mitiger les effets de l'acidification dans certaines conditions. Une des conclusions principales est que bien qu'on puisse corriger la chimie de l'eau, ne fusse que temporairement, les communautés aquatiques ne retourneront probablement pas à leur état d'origine, bien les espèces de poisson ciblées puissent être restaurées avec l'aide de techniques d'aménagement. Cependant, les communautés restaurées sont généralement moins stables que celles de milieux non-perturbés, ou celles de conditions antécédentes à l'acidification. Les auteurs montrent également que le chaulage a pu être pratiqué au cours des 50-60 dernières années dans certaines régions affectées, ce qui devrait influencer le choix des approches ...