“…Bien que les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette survenues lors du 20e siècle puissent être synchronisées sur de grandes superficies (Royama, 1984;Candau et al, 1998;Jardon et al, 2003) et semblent homogènes à grande échelle, d'importantes variations locales et régionales peuvent être observées dans la fréquence, la durée et l'amplitude des épidémies (Biais, 1968;Royama, 1984), créant ainsi des niveaux variables d'impacts sur la forêt (Turner, 1952;MacLean, 1980;Bergeron et al, 1995;Nealis et Régnière, 2004;Bouchard et al, 2007 (Biais, 1965(Biais, , 1983Morin et Laprise, 1990;Morin, 1998;Ryerson et al, 2003;Morin et al, 2007), de subfossiles (Simard, 2003) ou composant la charpente de vieux bâtiments (Krause, 1997;Boulanger et Arseneault, 2004). Il est également possible de les étudier par le biais des traces laissées par ces perturbations dans les archives naturelles que sont les humus épais, les dépôts tourbeux ou les sédiments lacustres (Simard et al, 2002(Simard et al, , 2006 (Swetnam et Lynch, 1989;Jardon et al, 1994;Weber et Schweingruber, 1995;Ryerson et al, 2003;Fraver et al, 2007;Bùntgen et al, 2009).…”