Depuis la création d’un corps d’Etat, les différentes vagues de recrutement ont modelé le groupe des enseignant-e-s du premier degré en termes de catégories sociales, de sexe et de socialisations. Comment expliquer ce choix professionnel dans une académie qui connaît un cumul de fragilités qui ne sont pas sans effets sur le métier ? C’est pourquoi, interroger la sexuation du métier, les socialisations qui ont pu infléchir la décision, comme les premiers emplois proche du monde l’enfance apparaît heuristique pour comprendre qui sont les femmes et les hommes qui embrassent, aujourd’hui, la carrière de professeur-e des écoles dans un contexte socio-économique incertain ?