“…Ainsi, outre la mesure de paramètres globaux tels que DCO, DB0 5 , absorbance UV..., des techniques d'identification ou d'analyses plus spécifiques ont été présentées : chromatographie en phase gazeuse avec détection à ionisation de flamme ou détection de masse (FORST ef al., 1989 ;HARMSEN, 1993 ;MANNI et al, 1995 ;MEJBRI ef al., 1995 ;MERTENS et al, 1995 ;MURRAY et al, 1990 ;OMAN ef al., 1993 ;REINHARD ef al., 1984 ;SAWHNEY ef al., 1984 ;SCHULTZ ef al., 1986), chromatographie en phase liquide haute performance (GOURDON et al, 1989), spectroscopie infrarouge, RMN et analyse élémentaire (MEJBRI ef al., 1995). Ces caractérisations sont menées sur les effluents bruts ou après fractionnement préalable par extraction liquide-liquide ou par perméation sur gel Sephadex (CHIAN ef al., 1977 ;CHAISSAC ef al., 1987 ;CLEMENT ef al., 1994 ;GOURDON ef al., 1989 ;GRANET ef al., 1985 ;MILLOT, 1986 ;MILLOT ef al., 1987 ;URANO et al, 1980) par ultrafiltration (GOURDON ef al., 1989SLATER ef al., 1985), par adsorption sur résine Amberlite XAD (MEJBRI et al, 1995). L'examen de ces différents travaux conduit aux conclusions suivantes : -la chromatographie par perméation sur gel Sephadex et l'ultrafiltration fractionnent la matière organique en deux groupes prédominants de composés : ceux de poids moléculaires apparents (PMA) inférieurs à 1 000 Daltons (Da) et ceux de PMA supérieurs à 5 000-10 000 Da ; -l'exploitation des spectres IR et RMN met en évidence des groupements fonctionnels présents aussi dans les acides humiques et fulviques de la matière organique naturelle ; -les analyses chromatographiques, essentiellement en phase gazeuse montrent la diversité des composés organiques mais mis à part le dosage des acides gras volatils, peu d'auteurs ont quantifié les composés identifiés.…”